Je suis un homme de principe qui a choisi ses poings au port d’arme
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Un château d’cartes construit un soir de tornade
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Je ne connais que la méfiance et le qui-vive
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Je suis en quête d’une miséricorde divine
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Et dans mon crâne, d'étranges voix retentissent
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Et me persuadent que j’suis pas prêt à m’repentir
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Tels que nous sommes nous arriverons tous au terminus
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Je veux la paix avant de vivre mes dernières minutes
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C’est notre propre code que l’on transgresse
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Ne te méprend pas, ma musique est vengeresse
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J'écrirai même avec les mains remplies d’arthrite
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Je suis une âme grise qui revendique son libre arbitre
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Le salut n’existe que dans les dictionnaires
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C’est une légende comme l’amour inconditionnel
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A savoir que les traîtres se comptent par douzaines
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En c’bas monde où personne ne vous prend comme vous êtes
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On est aux portes du brasier comme cerbère
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Et on vit pour marcher vers une mort certaine
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Il semblerait que Dieu nous ait surestimé
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Nous avons nié ce à quoi nous étions destinés
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On est aux portes du brasier comme cerbère
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Et on vit pour marcher vers une mort certaine
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Il semblerait que Dieu nous ait surestimé
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Nous avons nié ce à quoi nous étions destinés
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Je sais c’que la vie nous offre et de quoi la mort nous prive
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Je n’ai pas peur de disparaître dans l’oubli
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J’attendrais que mes spectres se montrent tous
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Et crois-moi, je préfère ne pas m’en contrefoutre
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Il est grand temps qu’un frère m’apprenne à prier
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Venir au monde c’est être en guerre contre un sablier
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Et je n’ai d’autre choix que de survivre
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Je n’arrive à m’accomplir que dans la chute libre
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C’est la même chose que j’lis sur toutes ces lèvres
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Qui seront ceux qui remarqueront mon absence?
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Du napalm a enflammé la voûte céleste
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Et personne ne peut renaître d’un tas d’cendres
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Dans le néant, comme un cadavre sans tombe
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Cette douleur est telle que nous la chantons
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Nous n’avons pas su combattre cette inertie
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Il faut du sang pour que la plèbe se divertisse
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On est aux portes du brasier comme cerbère
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Et on vit pour marcher vers une mort certaine
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Il semblerait que Dieu nous ait surestimé
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Nous avons nié ce à quoi nous étions destinés
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On est aux portes du brasier comme cerbère
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Et on vit pour marcher vers une mort certaine
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Il semblerait que Dieu nous ait surestimé
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Nous avons nié ce à quoi nous étions destinés |