| Ouais j’ai des sales neurones encrassés par la weed et ses effets
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| Passe la mise et fais belek à pas t’faire roro pas les gendarmes
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| Et ma belle écoute le son et bouge ton boule
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| 12 de cons' et coûte que coûte
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| On s’fonce-dé, couz', on bouge dans une soirée parisienne
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| Si y’a d’la chienne, ouais passe la 'teille, enfoiré
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| Toi et moi c’est pas pareil: j’ai taffé pour mes sons et papa l’sait
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| J’retrouve un srab galsen, ce soir on s’barre à la mer
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| Avec un gros zbar à l’amné' et tous les soirs ma mama saigne
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| Ma-ma-malsaine est ma vie, traverse la Seine dans ma ville
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| Ici c’est Paris, on t’laissera pas pa-passer
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| Entre les gués-dro de Bastille, j’prends le métro vers Place d’It'
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| J’veux des euros, du Pastis, partir zer-bron vers Bali
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| Ici c’est trop la merde, tous les keufs nous verbalisent
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| Mais j’vais gagner haut la main, leurs erreurs sont mes amies
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| Les faux-pas sont à la mode mais, vite, les courts-circuits t’arrêtent
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| Faut pas aller voir la mort avant qu’la vie nous y ramène
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| Papa, je veux du biff, martelé par l’illusoire
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| Mama, je veux du biff car je sais qu’on vit qu’une fois
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| Mes pensées entremêlées, plongé entre ces
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| Paraît qu’je suis en train d’cer-per et paraît qu’le succès sépare
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| Mais on s’bat, on baise les autres, fume un teh et pèse tes mots
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| Appelle tes soss et baise tes morts si tu parles sur untel
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| Ou untel, ou untel, on s’en bat les couilles ma gueule
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| Roule un teh, roule un teh
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| Si tu parles sur untel ou untel, hé, arrête d’raconter ta vie
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| Roule un teh, roule un teh
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| Mon âme un mur qui s’dresse
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| Incassable face à leurs pures disquettes
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| Inclassable, un passage et pas des plus discrets
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| Un instinct indéniable, bats les couilles du système
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| Ingérable, 1.3.5. |
| veut les sous d'50 Cent
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| Ça lui tient à cœur dans ce monde de merde
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| Il fait du rap, c’est un rappeur, il a pas honte de l'être
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| Trop de phases pour s’effacer, trop de fans pour s'égarer
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| Trop la dalle pour pas percer, trop de rage pour s’arrêter
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| Esquinte l’ego d’un soir, l’attitude est un contrat
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| 7.5.0.1.3., Paris Sud, sa façon d’voir
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| Et ce gosse c’est moi, posté là, on croit qu’je suis une p’tite star
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| Mais le 1.3.5. |
| est malsain dès qu’il rappe ses histoires
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| C’est vrai j’déverse ma haine comme un gun qui tire une balle
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| Effraie ma mère et baisse la tête quand je rentre à 6 heures du mat'
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| En plus de ça j’suis un fils borné, écorché et formé
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| J’avais pas mon père donc c’est les larmes qui m’ont bordé
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| Jusqu'à c’que la haine s’empare de moi, engage le match
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| Et dans mon corps s’entasse, afin de voir la tasse déborder
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| Moi, moi, j’suis trop propice aux folies
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| Et toi, toi, tu sais qu’c’est unique au profit
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| L’amour est mort mais j’aurais pu l’aider
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| En 2015 on tue des gens qu’on aurait pu aimer
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| J’ai plus d’une phase à écrire, j’ai plus d’une chose à dire
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| Mais quand j’laisse mon âme écrire, y’a plus grand chose à dire
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| On n’a qu’un temps pour réparer nos erreurs
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| Avant qu’le Dieu Tout-Puissant nous condamne à des années d’malheur
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| On n’a qu’un temps pour devenir le meilleur
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| Donc on s’graille comme des loups on n’est pas nés avec les mêmes valeurs |