Les clopes, c’est nul, j’aimerais trouver ça con mais j’y suis sensible
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Une chose est sure, j’aurai réglé mes comptes quand ils seront remplis
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La température est bonne, les rimes s’mettent à ti-sor
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Ça mitraille d’tout-par, Gomu Gomu Jet Pistol
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Nous test', c’est pire qu’un choc frontal avec une comète, t’es dead
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On vise la gorge, on frappe sur ta pomme d’Eve
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Moi et mes frères, on connait la valeur des choses
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Dis leur, qu’en scred, rien n’vaut la chaleur d’un son fait maison
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J’gribouille ces quelques phases, yo, mets de l’essence dans l’moteur, gros
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Je m'étends dans l’fauteuil et je zigouille un petch de 'Dam, tcheck
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J’suis bouillant comme la lave pourtant c’est toi qui est coulant
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T’es soulant comme un sky qu’on a couvé pendant 12 ans
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L’Affaire, Caba, Ysha, La Smala, tchecke la sale équipe
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J’déploie mes tricks pour qu’ici tu sois sûr que ça rappe pas mal
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Et tu l’sais, j’ai un besoin d’chaleur dans la panse
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En dévalant dans la pente des collines de Bruxelles
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J’me réchauffe avec mes potes, Clara, ses sourires
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Les gars, laissez-nous dire ce qu’on a
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Ici, on vit d’bon rap, de rimes compactes
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N'écrit que des petits sons fats, des choses hors-normes
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En évitant qu’mon corps se gèle mais bon, j’ai pas grandi au Pôle Nord
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Gratte de bonnes strophes, tu sens la chaleur de la vibe
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On reste au calme, posés tout en évitant les vents d’octobre
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J’ai des tonnes d’ogives quand j’me change en homme cro-mi
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Moi, je m’apaise au chaud avant que tout pète comme au Mordor
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Faut qu’je sois au top pour affronter le froid d’automne
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J’mets un pied dehors et comprends vite
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Que j’ai vraiment besoin de voir autre chose
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Protégé par le bonnet, j’imagine qu’il fait chaud
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J’veux d’la rime donc j’active ce cerveau connecté à de gros rêves
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Paysages sans couleurs comme mes vieux polos, j’me ballade
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Dans ces lieux moroses, les mecs, c’est clair, on est mieux au chaud
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Posés, ultime instru dans les baffles, pour les potos d’France
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J’fais même du verlan pour qu’tu piges bien l’truc quand j’péra
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J’suis assez cuit, j’pose mes sales rimes, herbe douce
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Et j’crée ce 12, ça y est, j’suis chaud, c’est parti, gars
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J’débarque, ça t'épates, rappe des phases assez rares, crache mes flammes
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Et tu trouves ça agréable, supporte pour qu'ça n’arrête pas
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On arrive comme la corde au cou d’un condamné, au fond, j’amène
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Un bon paquet stock, un flow de mots fous toujours spontanés
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On t’la met vraiment, on reste au chaud sans réellement
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Plaire aux autres, on perce l’ozone avec un phrasé d’légende
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Au fond, on confond pas nos principes, on part au bar, viens
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On s’implique, le style ultime depuis les Carolingiens
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Pas d’Olympiades, c’est direct que les choses se font, les salauds savent
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Bien qu’on a l’audace, tiens, j’te parle de tous mes soss' de l’ombre
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C’est fou et chaud, écoute les doses de sons en proposition
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Nos bouquets de proses ont doublés de sauce, on passe en pôle position
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Faut que j’pose costaud, le topo frôle nos visions
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Dans l’cosmos, trop haut, en gros, j’propose l’audition
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On reste au chaud, montent les Celsius, le ciel s’ouvre
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On fait l’truc, un texte lourd, je t’expulse un 16 d’fou
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Qui reste pur, la bête d’ours n’en jette plus, j’suis peut-être ouf
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C’est l’trou noir d’une belle plume, on fête tous notre défaite
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Des grecs, j’bouffe, c’est l’mektoub, des vrais louches kiffent les fesses
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Des traîtres l’ouvrent, on perd tout, ton père tousse puis décède
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C’est peut-être louche, les mecs s’touchent, des têtes s’coupent pour des cents
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Des textes cools, on reste fool à faire l’flouz au tier-quar
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Des vieilles pouffes ont l’sexe doux mais elles s’gourrent ces vieilles garces
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Mes frères s’tournent des petch couz, des belles Goose’s puis je m’exclame
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Avachi par le froid, je dame le soir, assagi
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J’ai pas le choix, la machine, c’est son ravage qui me glace le foie
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J’relativise vraiment quand j’vois des poivrots dégradants
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Enveloppés et bien chauffés juste à côté d’un pot d'échappement
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J’ai un tas d’tour amateur à faire de nuit
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Parfois même j’pourrais donner des sous à ma meuf
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Juste pour la chaleur de sa paire de cuisses |
Au pire, on s’bourrera la gueule, c’est notre règle de fuite, précis
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Même si l’herbe me nuit, moi, c’est sur un doux radiateur que j’aime me cuire
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Avant que j’cane près d’un rude repère, j’te ferai pas d’dessin
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Sale destin, j’vais pas chier un pure remède
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J’suis paré, je marche 'vec un casque et un pull de laine
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C’est suffisant pour gratter et rapper cette instru de rêve
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Hé, on va s’mettre au chaud, Senamo t’met mal comme un électrochoc
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C’est les mecs trop hot, j’ai qu'ça gros des 16 qu’on t’offre
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Et appelle-moi Roronoa Zoro, chaque texte s’tape au calme vos prods
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Donc sache que j’vaux de l’or, on s’capte à l’heure, au chaud
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J’bombarde la feuille comme XXX, j’combats ma peur XXX
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J’contaste qu’ma reum bosse trop pendant que j’gratte la chaleur
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T’entends jeune garce?
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J’rappe, t’as l’seum quand j’pense que j’lâche pas la grappe
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Texte à l’arrache, les connexions se font
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Pas d’amalgame, c’est trop laid ce qu’on te montre
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C’est la Smala, t’es drogué, monte le son, j’trompe le monde
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Toutes les 11 secondes, mes gars rient plus, on s’compte que sous la canicule
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Rythmique de luxe, mes gars freestyle de plus
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On écrase plus de XXX accusant
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Que même les érudits
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Pas d’ma faute si dans c’monde, la belle ne se fait pas la bête
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Si t’as pas les crocs, c’est pas la peine, mange un falafel
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Pour les mous de phases qui boursouflent, époustouflent les nazes
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Dans l’froid, j’tiens le micro sous les moufles
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Son old school comme les survèt' Kappa, L’Affaire à Bruxelles
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Ulcère les RG qui, dehors, surveillent Caba
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En attendant, on taffe au chaud, échafaude
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Des plans pour voir la Smala moins chée-fau, avant la Faucheuse
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Des shots et bières ou verres de rouge, même combat
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De la pour les bourges, on dérange dès qu’on parle
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Les meilleures histoires belges commencent par «Il était une fois»
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J’rappe avec délicatesse, déguste ça
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Tant qu’il chaud, j’cogne le beat avec des tonnes de rimes
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J’suis un artisan, j’fais des lames avec mes forgeries
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On vient vider nos armes sur une prod chaleureuse signée Shawn-H
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Bruxelles a tenu d’Paris, l’a criblé d’bonnes phases
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J’viens d’BX avec son temps pénible rempli d’intempéries
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J’en déprime, y’en a marre de ces pluies intempestives
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Il m’faut des gros spliffs pour affronter la vie réelle
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Elle peut être la pire des chiennes
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Quand t’as l’impression que t’attires les merdes
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A chaque jour suffit sa peine et son lot d’surprises amères
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Y’a rien à faire, on est mieux au chaud donc j’cultive la flemme |