| J’trouve ma peine dans c’qui est fragile
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| Le monde pleure mais qui m’entend?
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| La peur nous imagine
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| Elle tape très fort depuis longtemps
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| Maintenant non non j’n’ai même plus de pays
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| Et plus personne ne nous regarde
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| Ils ne voient que des bonhommes en treillis
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| C’est mon village que l’on bombarde
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| Bloquez-les, bloquez-les, bloquez-les, allez-y bloquez-les
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| Ils m’ont fait souffrir donc bloquez-les
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| Bloquez-les, bloquez-les, allez-y bloquez-les
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| Ils m’ont fait souffrir donc ce soir…
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| Ils ne voient que des bonhommes en treillis
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| C’est mon village que l’on bombarde (bombarde… bombarde…)
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| Vu que ma colère est trop pénible (pénible… pénible…)
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| Dit leur l’ont qu’on est pas sauvage (sauvage… sauvage…)
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| Mais à force de vivre que des cauchemars (bang, bang)
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| On ne peut rêver que du bonheur
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| Loin de tous ces chefs en costard
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| Car derrière ça il y a des meurtres
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| Le monde joue le sourd quand on l’appelle
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| Ce soir tu es libre donc sauve qui peut
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| Les yeux bandés oui quand je cache ma peine
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| Allez-y pendez-les, nan je pense à Dieu
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| Même si la rage nous pousse, j’vais tempérer, j’vais tempérer
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| La corde au cou, vas-y soldat mets toi debout
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| La hache de guerre ce soir, on va l’enterrer
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| Bloquez-les, bloquez-les, bloquez-les, allez-y bloquez-les
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| Ils m’ont fait souffrir donc bloquez-les
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| Bloquez-les, bloquez-les, allez-y bloquez-les
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| Ils m’ont fait souffrir donc ce soir…
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| Demi Portion
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| La vie est courte frérot |