Translation of the song lyrics Fleurs de névroses - Paris Violence
Song information On this page you can read the lyrics of the song Fleurs de névroses , by - Paris Violence. Song from the album Fleurs de névroses et d'éther, in the genre Альтернатива Release date: 09.10.2010 Record label: Combat Rock Song language: French
Fleurs de névroses
(original)
Nous sommes les débris de siècles inutiles
Fin de race élégante, curieuse et débile
Qui traîne son ennui comme on traîne son chien
Ou plutôt, c’est l’ennui qui tient la laisse en main
Nous aimons les soies rares pour nos lavallières
Qu’en accord parfait viendra piquer une pierre
Et les gilets de pourpre en satin compliqué
Oùranger son monocle et sa mmontre àgousset
Et nos esprits sont détraqués et voués au délire
Par la collection des excès qui les feront périr
Dans nos grands salons désuets tendus de cachemire
Oùde macabres voluptés raniment nos désirs
Nous paraissons surgis des temps d’Héliogabale
De Rome agonisant en beautéorientale
Ou des Valois tarés, et ce sont bien nos doubles
Ces monstres chatoyants de chaque époque trouble
Nous sommes l'éternel râle des fins de règne
Le hoquet du soleil dans les couchants qui saignent
Les monstrueuses fleurs en bouquets de névroses
D’un funèbre jardin, raffinéet morose
Nous sommes les oiseaux d’une nuit un peu mauve
Dont la voûte céleste est celle des alcôves
Oùnos âmes vannées et nos cerveaux en loques
Finissent de s’user en orgies équivoques
Car rien ne pouvant plus émouvoir nos vieux nerfs
Il nous faut des débauches qui fleurent l’enfer
Des plaisirs compliqués et des vices subtils
Sous les sombres tentures de nos lits stériles
(translation)
We are the remains of useless centuries
Elegant, Curious, Dumb End of Breed
Who drags his boredom like dragging his dog
Or rather, it's boredom that holds the leash in hand
We love rare silks for our lavalieres
That in perfect harmony will come to sting a stone
And the intricate satin purple waistcoats
Where to store your monocle and pocket watch
And our minds are out of whack and delirium
By the collection of excesses that will destroy them
In our big old-fashioned lounges hung with cashmere
Where macabre voluptuousness revives our desires
We seem to have emerged from the times of Heliogabalus