| Tu me comprendras tard car il est tôt pour pardonner
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| Des adieux sur un bout de papier cartonné
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| Si tu lis cette lettre c’est que je suis pas loin de la prochaine
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| Elle aura son charme mais ça vaudra pas tes fossettes
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| J’ai un pincement ici quand je repense à ton visage
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| Hélas, rien ne se présente comme on l’envisage
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| On s’est tellement répété que c'était trop beau pour être vrai
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| Les débuts sont tous pareils à peu de choses près
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| Je pars avant l’heure où l’homme commence à mentir
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| Lorsque l’aiguille penche entre le meilleur et le pire
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| T’as du mal à croire que tu m’oublieras sur ton radeau
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| On se reverra, d’ici là t’en rencontreras d’autres
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| Imagine tout ce que nous aurions pu
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| Pour ne jamais réaliser que nous ne rions plus
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| J’ai choisi d’imaginer ce que nous aurions pu
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| Pour ne jamais réaliser que nous ne rions plus
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| Si on avait su ne plus se déchirer
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| Aurions-nous pu sauver
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| Ce qu’on a perdu?
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| En un mot c’est déjà difficile
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| En une lettre, on ne peut pas tout dire
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| L’autre soir, suite à notre grosse discussion
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| J’ai scruté l’horizon, une évolution dramatique
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| L’amour c’est comme un flocon de neige en flammes
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| Dès que ça chauffe, tout a fondu en larmes
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| T’aurais changé, moi pas, ça tu le savais fort
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| Je parle peu car les hommes ont souvent tort
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| Éloigné de toi, bien sûr j’ai du chagrin
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| Ce témoignage, une poignée de sable
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| Dont j’ai pleuré chaque grain
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| Ça y est, je me sens ridicule
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| C’est nullement de ta faute, ne brûle plus mes photos
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| T'étais comme il faut, rien à jeter, parfaite
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| C’est que je, pour les longues distances, ne suis pas fait
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| J’ai choisi d’imaginer ce que nous aurions pu
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| Pour ne jamais réaliser que nous ne rions plus
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| Si on avait su ne plus se déchirer
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| Aurions-nous pu sauver
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| Ce qu’on a perdu?
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| En 2004, l'écart entre les hommes et les femmes
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| N’a d'égal que les sommes des séparations légales
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| T’es plus qu’une conquête
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| J’ai pris la décision de te quitter que de te tromper
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| Est-ce le bon geste?
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| On aurait pu passer nos dimanches à la plage
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| S’embrasser au vent, coucher dans des châteaux de sable
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| De bons moments on a vécu
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| Ce grand A que peu peuvent se vanter d’avoir connu
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| Tout ce qu’on aurait pu est souvent mieux que ce qui se fait
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| Qui est satisfait?
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| J’ai choisi d’imaginer ce que nous aurions pu
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| Pour ne jamais réaliser que nous ne rions plus
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| Si on avait su ne plus se déchirer
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| Aurions-nous pu sauver
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| Ce qu’on a perdu? |