| Moi et la zik rien ne peut empêcher qu’on s’entende
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| Et quand j’lui donne ça y’a pas d’problème elle est consentante
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| En fait, elle sait mieux que quiconque ce que j’ai derrière la tête
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| C’est à peine que j’y pense qu’elle me jette le bout de latex
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| Je glisse sous la couette, c’est elle qui me pousse à la faute, nan?
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| Fais pas l’innocent, t’en aurais fait autant
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| Perché sur la scène tu lâches une instru j’la saigne
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| C’est automatique même si les micros larsen
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| Suffit d’un son d’basse pour m’hirisser les poils
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| Ou d’une poignée d’albums pour mettre les voiles
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| Tu vois, la vie qu’on menait m’a lassé
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| Et comme la musique adoucit les mœurs
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| C’est dans mon sampleur que j’ai pris racine
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| Puis au cro-mi je suis passé
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| Et comme ça a brisé des cœurs
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| C’est en cachette que j’tâtais les platines
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| J’ai l’flow qui fait kiffer les scar-la et p’tites zoulettes
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| Quand j’suis sur scène dans mon survèt plein d’trous d’boulettes
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| (Pas besoin de s’la raconter, pas besoin de jouer les gangsters
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| Et pour l’inspiration seul notre vécu fera l’affaire)
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| À mes concerts pas besoin que les balles fusent pour foutre le feu
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| Juste une instru, un cro-mi et des bêtes de phases
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| Sois pas surpris pour si peu, on est dans le pe-ra jusqu’au cou
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| Donc si il y a moyen de se ché-la ce serait chelou qu’on manque l’occas'
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| Parait qu'ça choque les gens
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| Les belles paroles sorties de la bouche d’une racaille
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| Mais si le ghetto se lève quand on tape un freestyle
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| C’est qu’on sait faire leur malheur, remettre les pendules à l’heure
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| Et par les hauts-parleurs révéler nos vrais valeurs
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| Trop, ils ont voulu nous faire passer pour des cons
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| Ça les gênerait pas de nous voir jeter l'éponge et dormir sous les ponts
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| Mais on préfère remplir des pages et des pages
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| Et depuis des piges et des piges on stocke l'énergie qu’on dégage
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| On a la haine comme une fille cocue
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| Envers tous ceux qu’ont voté pour nous mettre les flics au cul
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| Mec, celui qui nous cloue le bec il est pas venu au monde
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| Et toi même tu sais que ce n’est pas pour le succès quand on monte
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| Sur scène, comme une horde de loups
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| Synchros, juste un micro, la bouche ouverte et ils sont tous debout
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| Tous fous se tiennent au bord du gouffre
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| Haroun, fin prêt pour vous mettre hors de vous
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| J’ai l’flow qui fait kiffer les starlas et p’tites zoulettes
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| Quand j’suis sur scène dans mon survèt plein d’trous d’boulettes
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| (Pas besoin de s’la raconter, pas besoin de jouer les gangsters
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| Et pour l’inspiration seul notre vécu fera l’affaire)
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| Tu crois que tu niques tout mais t’es qu’une toupie, une grosse groupie
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| Mon rap est au front pendant que le tien roupille
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| Si t'étais dans mon crew, on t’appellerait «Snoopy»
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| Et en studio tu serais toujours dans un coin accroupi
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| Vu que tu n’as plus que pour but de battre les records de vente
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| Moi, quitte à bouffer des pâtes et à ce que mon album se plante
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| J’ai choisi mon camp, baisser mon futal pas question
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| Je serai dans la tendance quand elle sera dans la bonne direction
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| Et me considérer même plus dans ce biz
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| J’suis pas dans la compèt j’m’en pète en fait
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| J’ai les crocs mais ne confond pas faim et gourmandise
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| À chacun son concept, j’men pète en fait moi…
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| J’ai l’flow qui fait kiffer les starlas et p’tites zoulettes
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| Quand j’suis sur scène dans mon survèt plein d’trous d’boulettes
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| (Pas besoin de s’la raconter, pas besoin de jouer les gangsters
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| Et pour l’inspiration seul notre vécu fera l’affaire)
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| Et ça m’suffit honnêtement, et ouais … |