J’ai envie d’tout arrêter
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J’ai la flemme et je trouve pas mes clefs
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C’est la merde et je goûte la détresse
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Y’a rien sur ma fiche de paye
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Ma mère stresse, elle déteste qu’on me fiche la paix
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L’allégresse s'évapore, j’suis qu’une chiffe molle
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J’aime pas mes textes, j'élabore que des rimes bof
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Mes guiboles se sentent trahies, une grosse flemme m’envahit
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J’suis frivole, oui, j’vole, y’a trop d’corvées dans ma vie
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Le Paname assez chic est aseptisé, l’appart' sale est vide
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J’ramasse pas mes slips, amnésique, et à part ça j’effrite
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J’aperçois les flics qui parlent mal à des petits, la balade est triste
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Banal pathétique mais à bas la déprime
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Zappe sur Canal Satellite: rapports anal, chattes et bites
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Quand t’as mal, ça t'évite d’oublier
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Qu’il y a des filles qu’avalent ça très vite
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Souvent je m’imagine faire un tour en ville la nuit
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Nan, mais c’est pas Jumanji, ici tout m’ennuie rapidement
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La flemme, la flemme, la flemme, viens on sort !
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J’ai la flemme, la flemme, la flemme, viens on dort !
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Pas la peine, mamen, la flemme, quoi encore !
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Tout est gris au dehors, moi, j’préfère attendre la mort
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J’suis dans un trip chômeur: pas d’femme, pas d’taff
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J’rappe mal, pas d’maille mais j’en kiffe l’odeur
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Un genre de film d’horreur bas d’gamme, v’la l’time
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Que j’aurais du avoir mon BAC mais je n’côtoie que Jack Dan
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J’suis impie car je cultive un amour pour la flemme
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Et je subis la surprise quand la tournée m’appelle
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Tant d’plans fébriles, parfois j’fais même semblant d'écrire
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J’suis c’petit gus, ce minus sans grands défis… Hey !
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Quoi? |
Hey, je sais que t’es fatigué, mon vieux
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Mais là, il reste deux mesures alors dépêche-toi…
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J’passe le plus clair de mon temps à me toucher la verge
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Le business, dur de m’y mettre, j’viens de goûter la flemme
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J’rappe dans les ures, t’rappelant des pures sensations
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Grattant des mesures ou graffant les murs en station
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Sans transition, j’file, j’dois foncer, sérieux, faire mes bails
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Mais fonce-dé, les yeux cernés, j’baille
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Et sans grande missions, j’chille
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Sur les trottoirs de la rue, du boulevard, de l’avenue
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Passe en plaçant ma trace, tout part de ma venue
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Mais j’ai, souvent la flemme et pas l’temps pour elle
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Ça m’arrive, tout l’temps la semaine mais j’ai l’battement pour elle
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J’dois dire mon blaze et tenir mon phrasé souple
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J’ai la flemme de travailler, de batailler et puis d’me raser le bouc
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J’préfère tter-gra une barrette d’shit
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Mais j’ai même la flemme d’aller per-cho du bédo
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Donc je té-cla une garette-ci
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Chaque fois, juste, j’me chahute mais parfois j’triche et j’dors
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Et j’me dis que j’ai tort plus souvent depuis que Prich est mort
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Alors j’pousse mon truc, mon label et mes projets
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Pour décrocher d’la maille à la pelle et des trophées
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J’ai la flemme, la flemme, la flemme, viens on sort !
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J’ai la flemme, la flemme, la flemme, viens on dort !
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Pas la peine, mamen, la flemme, quoi encore !
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Tout est gris au dehors, moi, j’préfère attendre la mort
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J’ai la flemme de tout sauf d’me ler-bran
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J’me fais des omelettes mais après je dors
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Je sais que j’aurai la flemme de m’brosser les dents
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La vaisselle, oui m’man ! |
Les plats sous l'évier
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Dieu bénisse les vacances, les dimanches, les jours fériés
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6 mesures à gratter, merde !
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Aujourd’hui je n’sors pas donc j’me lave pas
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4 mesures à gratter, merde !
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Les Cheerios et l’net, négro, c’est l’dièse
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J’suis en train d’négocier parce que j’ai peur
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Mais pas la flemme de rosser c’mec
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Nique un gun, y’a qu’devant la flemme que j’peux plier
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C’est ainsi pour le jeune Phili de Gennevilliers
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J’ai la flemme, la flemme, la flemme, viens on sort !
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J’ai la flemme, la flemme, la flemme, viens on dort !
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Pas la peine, mamen, la flemme, quoi encore !
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Tout est gris au dehors, moi, j’préfère attendre la mort |