| Quand j’me tranche et que je m'épanche au lacet
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| Quand elle se penche et que je prends ses hanches au lasso…
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| C’est dans la vengeance qu’elle avance
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| C’est en patience qu’elle mène la danse
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| En cadence, j’y vais, j’y vais…
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| En trame de fond une nuit longue
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| J’entame le fond avec ma nuit langue
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| J’entends des sons sur ces longues ondes
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| Plus de shit sous mes ongles
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| J’arrondis mes angles
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| L’amour se mute et s'évapore, c’est sa mort
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| Elle a maquillé le crime au mascara !
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| Pas de trace d’homicide sous le masque? |
| — Arrête !
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| On attend de la prendre la main dans le sac
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| Un flagrant délit après deux verres quand la langue se délie
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| Après deux heures sous les draps d’un lit
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| Scène de crime absurde, celle d’un lit nocturne
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| Crème, chou blanc, voilà qu’il s’empiffre souffrant!
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| Voilà qu’il renifle tout blanc !
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| Il se souvient des oiseaux qui sifflent au printemps
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| Et prends le temps de fumer son spliff jusqu’au teint blanc
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| Dans les vapeurs de l’alcool, l’odeur d’un soutif au thym se dissimule…
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| Mirage trompeur d’un passé trop plein
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| Quand il se voit, il se dit «ce nul»
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| J’ai passé trop de temps dans mon passé
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| Trop de dents s’y sont cassées
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| C'était assez tentant de s’entasser
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| C’est à cette enfant que je m’attachais
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| C'était assez tentant, c'était assez tentant |