| Ah ! |
| Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu’inconnu
|
| Ah ! |
| Comme ce parfait inconnu semble parfait
|
| Tout ignorer de quelqu’un
|
| Y a rien de mieux pour le trouver sans défaut, sans lacune
|
| Pour imaginer que son ramage se rapporte à ses plumes
|
| Une jolie gueule un matin
|
| Ça donne envie de s’arrêter pour échanger trois mots sans grand intérêt
|
| Puis se dire bon, les mots étaient de trop
|
| Ne pas poser de question
|
| Ça vaut mieux pour garder sa première impression
|
| Et que cette impression-là est belle et douce
|
| Ah ! |
| Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu’inconnu
|
| Ah ! |
| Comme ce parfait inconnu semble parfait
|
| Ne pas savoir d’où il vient
|
| Y a rien de mieux pour lui trouver le charme fou des métis
|
| Pour imaginer que dans ses veines coulent Oslo et Tunis
|
| Lui donner, ça coûte rien
|
| Des origines insolites et rares, c’est excitant
|
| D’autant qu’assez vite on apprendra qu’il est de Lille ou Caen
|
| Ne pas poser de question
|
| Ça vaut mieux pour garder sa première impression
|
| Mais que cette impression-là est éphémère
|
| Ah ! |
| Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu’inconnu
|
| Ah ! |
| Comme ce parfait inconnu semble parfait
|
| Ne chercher que l’incertain
|
| Y a rien de mieux pour éviter la routine et l’ennui
|
| Pour imaginer que l’inconnu est ce qu’on veut de lui
|
| Quand on le connaît enfin
|
| Là il devient si imparfait si chargé de défauts
|
| Qu’il en est charmant, unique, humain, sans doute encore plus beau
|
| Ne pas poser de question
|
| Ça vaut mieux pour garder sa première impression
|
| Mais que cette impression-là est inutile
|
| Ah ! |
| Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu’inconnu
|
| Ah ! |
| Comme ce parfait inconnu semble parfait |