| Wesh Adama, wesh Maoudo, wesh Alex, wesh Phillipe
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| You know, le faible a cette facilité d’critiquer c’que le fort fait
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| Oui mes punchlines sont téléphonées
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| Mais ta SACEM, elle t’paye ton forfait?
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| Quand tu viens d’en bas y’a rien d’mieux qu’le sommet
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| Gros bonnets, voyous, baltringues, t’inquiète on s’reconnaît
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| Plus The Wire qu’Breaking Bad ici, personne ne nous bluffe
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| Dans l'9−3 un blanc qui vend d’la coke c’est forcément un keuf
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| Oui Fababy c’est Fabrice, j’connais la tombe et ses supplices
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| Plus de doigté qu’un flûtiste, pourquoi j’ai l’air triste?
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| Ma musique elle parle aux jeunes chômeurs, taulards et puristes
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| Pas d’pe-grou, j’préfère rester seul, destin d’un pianiste
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| Pas d’médecin, pas d’compresse, pourtant nos cœurs agonisent
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| J’tire ensuite j’m’explique madame, j’fais comme la police
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| Tu parles on va t’sauter, tu parles pas on va t’sauter
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| En vrai, que tu parles ou pas j’ai grave envie d’te sauter
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| Un délit, tu cavales
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| Et toi tu suces et avale
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| Si Smoke et Golden t’rafalent j’peux assumer leur cavale
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| Même les manchots mettent leur garde parce leur vie est violente
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| Deux motos sur un terrain vague pour surfer sur la violence
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| Arrête de faire le fou, si on t’allume gros tu vas rien faire
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| Une arme pour la guerre, une rose pour le pardon sincère
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| Quand la vérité éclate, c’est là qu’les langues se délient
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| Quand la tristesse saute le verrou, c’est là qu’les larmes se délivrent
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| J’veux saccager mon passé ou pirater ma vie d’gosse
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| On tire en l’air tu sursautes, on tire sur toi tu suffoques
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| Fouiny laisse moi seul dans l’arène faut bien qu’j’leur montre que j’suis l’boss
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| J’aime bien rester seul, c’est les séquelles d’un gosse du divorce
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| On tolère pas ces clochards, on tolère aucun écart
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| Si on sort d’la boîte, compte pas sur l’physio' il sait pas
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| De véritables sheitans se supplient pour qu’on t'épargne
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| Du bruit d’cross au coup d’crosse t’oublieras dans ta bécane
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| Comme une femme vierge j’ai refusé d’m’ouvrir
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| Quand la trap sera finie tous tes rappeurs vont mourir
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| Un braco tu t’excites, et sur Facebook tu t’défile
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| Comme l’arbitre t’es sur l’terrain mais t’as aucune équipe
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| Les gars faut arrêter d’rager
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| Instragram porte plainte, mes phases sont trop imagées
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| Précise que c’est une loc' le gamos dans tes clips
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| Quand la Lune apparaît, faut bien qu’le Soleil s'éclipse
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| T’es une salope qui bouge son cul ou t’es vraiment une danseuse?
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| Dans le 9−3 j’ai fait mon trou, j’suis même envié des perceuses
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| On a commis tellement d’pêchés qu’il fallait bien s’repentir
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| Comme ton grossiste ou Michael j’ai tellement d’choses à blanchir
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| Orange, blanc, vert, ça c’est la cause d’mon succès
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| Pour m’intégrer, moi j’allais quand même pas sucer
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| Oh, canalise ta peur, tu connais bien notre puissance
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| Comme un sniper, j’m’exprime toujours à distance
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| Prends un noir trahi, mal aimé qui devienne comme moi
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| Pourquoi ils veulent allumer la lumière? |
| Frère, j’suis bien dans l’noir
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| Quand j’rappe je sens qu’tu souffres, espèce de trav'
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| J’rappe jusqu'à soit libérable
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| J’fais trop l’chaud, des pics dans mes propos
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| J’fais pas l’beau, mais les filles veulent des photos
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| Ouais j’bouge, belek à la moto
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| La vengeance s’fatigue pas et tue sur une aire de repos
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| on reste sur c’qu’on s’est dit
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| Insulte le chef de poste ou l’OPJ, on reste sur c’qu’on s’est dit
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| You know, j’ai des punchlines que la rue n’oublie pas
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| Mes têtes brûlées montent au charbon pour t’allumer à la chicha
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| J’peux changer d’beat, de sappes et de flow
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| Avec ou sans portable, j’reste une tête de réseau
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| Mon micro crache sur tes enceintes et tu perds les eaux
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| De la folie d’l’homme j’cherche encore la raison
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| La colère, elle est brune et d’Afrique
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| On t’nique ta race par principe
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| On nique ton pote si il insiste
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| Boîte de vitesse manuelle, à l’arrière l’automatique
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| J’l’ai déjà dit qu’on a plein d’choses à blanchir
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| MC tes couilles ont leur limites qu’les nôtres ont toujours franchies
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| J’cherche une main tendue chaque fois qu’je tombe
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| Artiste en lumière, pourtant je sombre
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| J’prédis l’avenir, tu l’devines
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| J’crois qu’c’est fini, ils aiment Fababy
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| J’prédis l’avenir, tu l’devines
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| J’crois qu’c’est fini, ils aiment Fababy
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| Pour la daronne, on rentre trop tard (wesh Rayane)
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| Le jumeau d’la fiction, c’est le cauchemar (wesh Samy)
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| Baby, baby, no more
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| Va pas plus vite que la musique, tu connais aucun pas d’danse
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| Mes gars sont pas racistes, la nuit, ils vendent d’la blanche |