Québec History X
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Ils l’ont effacé du tableau, mais pourtant
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Montréal dans les années 1830
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Une ville effervescente, demandez le à Alex Grant
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D’où était-il originaire? |
On n’l’a jamais su
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Mais peut-être bien que sa mère a fuit les plantations du Sud
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Ce que l’on sait, c’est qu’il nous venait de New-York
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La même année ouvrait un shop au 80 de la rue Saint-Paul
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«Économie et Élégance «, c’est ce que disait son ad
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Le premier Black à Montréal à publier dans un journal
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Apparemment le swag, il vendait perruques et parfums
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Il nettoyait et reprisait les vieux vêtements presque parfaits
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«Un homme industrieux «» Intelligent «» et respectable «» Un ami de l’Humanité «écrivait un journaliste local
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Et pas n’importe lequel, c'était pour Le Vindicateur
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Un journal bas-canadien aux accents revendicateurs
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Parce que tu vois, Alex Grant était un activiste
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Positif agitateur, 19e siècle activiste
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Alex Grant, il était là, un point c’est tout
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Alex Grant, sur sa vie, il a misé le tout pour le tout
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A bossé avec la tête et le cœur, était-ce un leurre, non, non, non
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Alex Grant, il était là, il était là
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Au printemps de l’an 1833
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Le Parlement britannique tente d’entériner cette loi
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Où partout sur son territoire
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Quiconque possédant des esclaves
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Devra les émanciper d’ici août 1834
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Alex Grant, un fervent abolitionniste
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Convoqua un meeting chez lui en face de chez le barbier Rollings
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23 juillet, douze personnes y assistaient
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Ce qui n'était pas une tâche facile, car deux d’entre elles se détestaient
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Jacob Abdella et Peter Dago
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Ce dernier fût poignardé par l’autre près de three years ago
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Unis par la cause, ils signèrent trois résolutions
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Voulant la fin de l’esclavage et sa totale abolition
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Telle était leur devise: Lumière, Vie et Liberté
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Une communauté s’organise, la première fois que c’est imprimé
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Ce jour béni, celui de l'Émancipation
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Tout les Noirs de l’Empire en firent une grande célébration
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Alex Grant, il était là, un point c’est tout
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Alex Grant, sur sa vie, il a misé le tout pour le tout
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A bossé avec la tête et le cœur, était-ce un leurre, non, non, non
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Alex Grant, il était là, il était là
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Betsy Freeman devait avoir à peine 14 ans
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Quand elle vint au Canada avec sa maîtresse Ann Gelston
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En provenance de la Caroline du Nord
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Toute la communauté noire se demandait: «Est-ce une esclave? |
«À Alex Grant, elle répondit à l’affirmative
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Alors son épouse Célia offrit de lui donner l’asile
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Le lendemain, le constable Benjamin Delisle se présenta au domicile afin d’en
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ramener la fille
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Tous les suivirent et les surveillèrent jour et nuit
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Afin de les empêcher de fuir avec la petite aux États-Unis
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Grant et 2 autres sont accusés de causer un riot
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Il embauche Perrault l’avocat fidèle à la cause patriote
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Une fois en cour, Betsy changea son témoignage
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Relatant qu’elle était servante, retourna donc en esclavage
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Et Alex Grant, il fût trouvé non-coupable
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Purent prouver hors de tout doute que l’occupation était calme
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Encore une chose, il porta plainte pour assaut
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Contre le Dr Arnoldi qui l’avait kické dans les côtes
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Celui-ci fût condamné à lui verser des dommages punitifs
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Et puis démit de ses fonctions jusqu'à décembre 1836
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Intéressante application de la justice
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Étant donné la position de l’accusé en tant qu’juriste
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Alex Grant décéda 2 ans plus tard
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Quand son cheval se cabra et il se fractura le crâne |