La vie ne tient qu'à un fil
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Le feu s'éteindra et tout redeviendra infime
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Jusqu’au passé qui me hante
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Bloqué dans un monde en ruine, sans moyen de m’enfuir
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Je laisse encoder les données qui manquent, en me contentant de vivre
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Les souvenirs deviennent des sables mouvants, je coule en avançant
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Larmes de cendres en repensant, flash de mon enfance
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Voir sa mémoire finir en sang, tellement d’images en contemplant le vide
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Tout s’en va lentement, quand dans l’incendie les temps changent
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Souviens toi
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Je commence avec un chassé dans la vitre
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J’avance avec mes névrosés m’arrache pas le choix c’est la vie
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Mais je n’aurais jamais recours aux cachetons afin de réchauffer ma cage
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thoracique
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Dehors les zombies ont pris cette merde
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J’entends résonner leurs cris de détresse
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Pour les bicraveurs le cash est la cible, aucun remord à te vendre cette merde
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Et longtemps j’ai rêvé de me barrer de là sous l’effet du pilon de la tise, yeah
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Dans un calme relatif conscient que ça me neutralise, yeah
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Ressent l’urgence qui dans mes entrailles s’enlise, yeah
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Et mes pulsations qui à présent ralentissent
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Je veux rien savoir moi je réponds qu'à mes propres codes
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Chelou d'être marginal avec un coffre fort
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Jour et nuit je me sens de plus en plus agoraphobe
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Ressert un verre ça donne la force
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Lundi tard la nuit je ride sur la ville posé sur l’appuie tête
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Je pense à mes rêves partis comme mes gos jetées par la fenêtre
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Je taff pour celle qui m’a vu naître
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Faut qu’on embarque la recette
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Je taff pour celle qui m’a vu naître
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Je t’ai fais du mal et je regrette
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Lundi tard la nuit je ride sur la ville posé sur l’appuie tête
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Je pense à mes rêves partis comme mes gos jetées par la fenêtre
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Je taff pour celle qui m’a vu naître
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Je t’ai fais du mal et je regrette
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Faut qu’on embarque la recette
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Faut qu’on embarque la recette
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Toute la bouteille dans le crâne je rap ce dont je me rappelle
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Je perds le filet, l’espoir qui n’est plus là ne laisse que de la haine
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Comment faire pour contenir la rage que je ressens dans mes veines
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Est-ce que ça va durer quand le barrage aura sauté dans les airs?
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Depuis le haut de ma tour je profite de la vue sur un triste monde qui s'éteint
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Je crame une cigarette en regardant la pluie s’abattre sur la ville défunte
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C’est la mégalomanie de l’homme qui l’a mené vers un infini déclin
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Vagues souvenirs qui remontent à la surface, j’ai des flashs de ma vie qui
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défilent
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Je m’en remets à Dieu c’est bien lui qui décide
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L’apocalypse est déjà dans ma tête faut que j’oublie ça vite et bien
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Qui cède aux tentations? |
Qui y résiste?
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Dans mon cas sûrement que le paradis est loin
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Trop tard pour que je minimise les risques, tu pensais qu’on finirait quitte
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Chacun paiera le prix qu’il mérite et fin |