| Il faut se magner parait-il
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| Vaut mieux avoir écrit ton nom dans l’Histoire que sur les papiers Assedic, nan?
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| Au départ, pourquoi ma queue remue?
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| Je le demande au clébard et pas aux catéchistes
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| Blague à part, l’heure des bilans tombe
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| Comme un Atémi, tes clients donc paye-les
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| Battements de ton coeur à crédit
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| Y en a qui gardent l’appétit même s’ils doivent charger des palettes
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| Et d’autres tutoient l’infini comme s’ils nettoyaient leur toilettes
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| On t’a dit, une vie comblée dépend du prix qu’on met
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| Quand t’as pas inventé la lumière, ou le zyclon B
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| On donne l’héritage qu’on peut, et bye-bye
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| Demande au tonton Yvon, lui s’asseoit au Panthéon madame
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| Ouais l’avenir, j’aime pas lui donner rencard
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| Va savoir qui de nous deux pourrait arriver en retard
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| L’avanir, j’aime pas lui donner rencard
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| Va savoir qui de nous deux pourrait arriver en retard
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| OH NO
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| Au coin d’une rue ou dans ton sommeil
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| A petit feu ou en une battement d’ailes
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| OH NO
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| T’inquiète elle sera pas en retard
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| Elle sera toujours au rencard
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| OH NO
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| D’une main d’velour ou d’une poigne de fer
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| Au jour le jour elle fait son inventaire
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| OH NO
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| L’horloge ne t’attend pas
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| Alors dépêche-toi, dépêche-toi
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| OH NO
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| Premier cri, première bouffée d’oxygène
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| A peine sorti de ta reum, la messe est dite prépare les chrysanthèmes
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| Deuxième pas, le premier est d’jà dans la tombe
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| N’en perd surtout pas une miette, savoure jusqu’au dernier round
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| A réfléchir sur le sens à donner à ta vie
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| Combattre le futur qui laissera ta peau (sûr)
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| Mais à quel prix?
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| Subir le poids des autres ou jouer des coudes
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| C’est toujours mieux d’essuyer les plates (-ines) à s’en attirer les foudres
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| Coûte que coûte, marqué d’son empreinte
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| Son passage, sa griffe, baliser son parcours (parcours)
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| Sans s’perdre en route, esquive feintes
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| Faire la différence au démarrage chaque jour (chaque jour)
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| On vit avec cette chienne, triste destinée
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| Ca fout la frousse, crie AMEN pour te rassurer
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| Dernier souffle, dernière danse, dernier soupir
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| Quel luxe de finir dans son lit avec le sourire
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| J’ai ordre de mes nerfs
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| De mordre le réveil
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| Avant d'être mis à la porte de mes rêves, à la manière brève
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| Les minutes te paraissent-elles offertes?
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| Ta caressent-elles autant que ??? |
| au fait
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| Mais compter sur la bonté c’est la honte
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| J’ai compris que tu n’as pas le temps
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| J’ai vu le prix de ta montre
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| Et des tes prisons coquettes
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| Le temps qui pèse autant, autant l’aborder comme une drôle de blague
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| Et faire les choses à l’aise avant que les choses t’effacent
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| Au crépuscule de ma life
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| J’sens l’injection léthale traverser mes veines, pourtant
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| J’ai pas achevé mon récital
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| J’suis en rade, me reste plus qu’un shoot mortel
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| Ma vie s’est fanée en silence, ou ai-je bien foutu l’bordel?
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| D’un épilogue, j’vogue vers ma dernière demeure
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| Me raccroche aux branches mais c’est trop tard, l’enfant se meurt
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| L’envie d’en découdre avec elle, c’est s’faire oublier
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| J’suis dépendant d’une seule poudre d’ange, celle du sablier |