J’ai passé trois piges dans la cave en bas
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Les yeux cernés dans une odeur de tabac
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Mais je remonte à la surface
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Et je manque toujours autant d’espace
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J’ai tout donné
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Mes tripes, mon coeur, mon sang, mes larmes
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Je suis toujours entre deux jeux
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Toujours la même jeune fille d’en bas
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Ma putain de vie n’a pas changé
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Si tu m’entends dis le aux gosses
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Parce que malgrés mon disque d’or
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Je me suis toujours pas mis au golf
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J’ai découvert qu’il fallait payer les impôts
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Mais attention je suis pas beaucup plus riche
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Seulement un peu moins pauvre
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La bourgeoisie le restaurant
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C’est trop casse couille
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Quand j’ai la dalle je fais confiance au trois étoiles de mon fast food
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J'écris toujours le soir en manque d’espoir
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Certains me croient dans un palace
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Mais je m’endors dans un F3
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Ce qui a changé c’est que les gens me cassent les couilles
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Mais j’ai pas besoin d’un garde du corps pour faire les courses
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Des ennemi, de la fumé dans mon alcool
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C’est la même il y a toujours pas de RNB dans mon album
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J’ai toujours sommeil parce que j’ai consommé
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Je pense toujours que seule ma console peut me consoler
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On dit que j’ai changé parce que je passe sur M6
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Non
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Je suis un danger parce que je casse du MC
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C’est toujours
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De la lave
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Qui coule, dans nos larmes
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Il y a toujours
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Des balafres
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Sur nos joues
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Et dans nos phraaaaaaaaases
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Tu veux savoir ce qui a changé
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Alors écoute pas grand chose
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Je traine toujours avec mes soces
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Une vie en noire pas en rose
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Fidèle à moi même je n’ai pas délaissé le bloc
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Je dors toujours dans ce putain de canapé
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Qui m’a baisé le dos
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Mon vieux
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C’est pas la gloire qui peut me faire changer de vie
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Pour rien au monde je n'échangerais mon clio2 année 2000
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Parce que j’aime trop arpenter le béton
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Je vais toujours pas en boite
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Pourtant je pourrais rentrer avec mes tongues
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Tu penses que tout va mieux
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Que je ne vais plus au tribunal
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Mais ils s’en foutent que je fasse du rap
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Ils veulent plus que je fasse du mal
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Je reste sur mes gardes
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Toujours prêt, toujours frais
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Je baise la ville comme je l’ai toujours fait
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Rien n’a changé personne ne peut me stopper
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Le banquier a oublié qu'à une époque il me snobait, Batard
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Toujours dans les nuages, toujours un peu loin
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Toujours dans le quartier même si j’avoue que j’y traine un peu moins
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C’est toujours
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De la lave
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Qui coule, dans nos larmes
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Il y a toujours
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Des balafres
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Sur nos joues
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Et dans nos phraaaaaaaaases
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Depuis le temps qu’on trime!
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De terrain vague au tremplin ma maison pour tous
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Depuis le temps qu’on trime!
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Depuis tout ce temps que je galère et que je craigne
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Que j'écris mais que je crève
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Que j’essaye mais que je saigne
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Depuis le temps qu’on trime!
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Depuis le temps qu’on rempli des pages on est décaillé
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Depuis le temps qu’on trime!
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Rien ne change
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Dans la vie ou dans la tête
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C’est la même et c’est la merde
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C’est la guerre et j’ai la haine
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C’est toujours
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De la lave
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Qui coule, dans nos larmes
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Il y a toujours
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Des balafres
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Sur nos joues
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Et dans nos phraaaaaaaaases |