Ce soir il pleut dans ma ville, la situation s’envenime
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J’ai l’impression que la déprime s’est invitée sans me le dire
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Noyédans les tracas et les remords
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Mon coeur en panne attend depuis 24 ans qu’on le remorque
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Les voyous sont àla tess, les pédophiles sont àla messe
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J’ai le number de la douleur quand je l’appelle je la baise
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Des arnaques des rafales en drive by
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Préviens Julien Courbet làoùj'habite y’a du travail
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On voit la vie sur les bancs très naturellement
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L'époque de l'école primaire est morte prématurément
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On va en classe pour pionser
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Et moi je ne comprends pas quand les racistes vont àla plage pour bronzer
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L’espoir et le bonheur traînent dans les poubelles
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En véritéceux qui veulent m'étouffer prennent de mes nouvelles
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On se tourne les pouces la mairie ferme le gymnase
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Depuis j’inhale et je réfléchis mal que veux-tu que j’y fasse
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Tout va si vite alors je raconte ma galère
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N’importe quel revolver peut mettre fin àma carrière
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Souffrir est une maladie évidemment
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La bouteille de vodka me soulage plus que les médicaments
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La vie me casse les couilles donc je donne des coups
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Les fistons partent sous écrous les darons taffent pour des clous
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On se fusille pour du matériel,
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Le meurtrier et sa victime se connaissaient depuis la maternelle
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Le bonheur il serait temps qu’il se répande
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36 mois de sursis m’empêchent de respirer sereinement
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Je pourrais te dire que tout va bien mais tout va mal
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Si les sourires ne sont pas là
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C’est que souffrir devient banal
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C’est comme dans un film d'épouvante, c’est éprouvant
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Les enterrements sont devenus monnaie courante
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Si tu prends de la me-ca je t’invite àdécrocher
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Mon pote si tu prends la bécane évite les ricochets
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J’avance mais les policiers m’arrêtent
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Les psychologues voudraient mater ce qui se passe dans ma tête
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Je crois que j’ai du mal àtrouver l'équilibre
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Entre le cancer du poumon et le coma éthylique
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Education au ceinturon, aux coups de sandale
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Je trouve ça inutile tel un cours de science nat
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Le procureur se prend pour dieu tout puissant
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Devient la cause de tous mes vomissements !
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La misère, l’alcool et les cachets
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Pour ceux qui vivent dans les cartons mais qui n’ont plus rien àdéménager,
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Une mère femme de ménage pour une bourgeoise
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Façon Angéla Bower mais c'était ça oùManpower !
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Alors j’explose car la vie me dévisage
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Bientôt j’aurai besoin de la brigade de déminage
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Tout est bidonné, sans jamais mitonner
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On capitule entre des murs capitonnés
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Difficile d'être lucide
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Quand certains pensent que le suicide serait une preuve de réussite
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Apprendre àavoir mal, àsavoir se démerder
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Comprendre que les espoirs et les étoiles ont déserté
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Trop silencieux, mon père ne m’a jamais appelémon fils
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M’a découvert en écoutant mon disque
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Même si, l’avenir est en chantier
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Je pleure des rimes en chantant
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Je me présente enchanté
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On s’ennuie comme on respire,
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C’est mauvais signe les convocations àrépétition me donnent mauvaise mine
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Désormais un seul join ne me suffit pas
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La chance est dans le soupirail
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Jamais elle ne me sourira
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J’aurais besoin d’une feuille et d’une blonde
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Pour oublier que ça fait mal de discuter avec une tombe
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Les tensions me rappellent que les temps changent
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Le pharmacien me fait un prix sur les pansements
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J’ai vu les chances de réussite se défiler
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Pourtant le plus dur c’est admettre que le bonheur s’est débiné
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Dignement on reste proche du cortège
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Sous caféine comme n’importe quel prof du collège
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La soirée dans une cellule de dégrisement
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Déprimant, àmon plus grand détriment
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Je rêve d’avoir les clés de la baraque
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Et une carrière moins éphémère que les élèves de la star Ac
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Je tends la main aux anges ayant pour but de les rejoindre
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Malgrémes relations d’amour avec le join
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2005, les ennuis me font pâlir
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De façon unanime sur Paris la vie ne fait pas rire
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On pleure de l’intérieur pour quelques potes en réclusion
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Sarko te vend la corde en réduction
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Le style de vie d’un gladiateur
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Le coeur toujours aussi froid malgréla qualitédu radiateur
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Les kilos de shit se consomment
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J’ai tellement de choses àdire àla console
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Je sature mais ça fait longtemps que ça dure
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Appeler vite le SAMU je vous assure que ça urge
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Voyant la vie dans un gang comme un grand
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A croire que la violence m’allait comme un gant
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Des histoires de flingues et de couteaux
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Dans ces deux cas les fins se ressemblent comme deux goûtes d’eau
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Avec le mal de vivre en featuring
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Une pièce de 1 euro peut devenir le mobile du crime
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24 ans mais je ne suis pas àplaindre avant j'étais àcran dorénavant je suis
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àcraindre
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J’ai commencéen bande mais je finis seul,
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Làoù¾de nos meufs finissent veuves
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Bousculéje navigue dans les rapides
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Puisque l’amour a fini terrassérapper devient une thérapie
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Avec ce 306 bleu banalisé, des mères scandalisées
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Nos vies sont le contraire d’une chanson d’Alizée
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Toujours seul dans mon coin tel un cancre
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J’arrête parce que mon stylo n’a plus d’encre! |