On meurt avec un vécu, aucun mec invaincu
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Désormais convaincu des lacunes qu’on véhicule
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T’es attiré par le très chic, mais le trafic te coûtera cher
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La vie est un crash test tragique, il vaut mieux t’racheter
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Cacher tes pensées trashs et cracher c’que t’as dans la trachée
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Plusieurs trajectoires, tu peux recevoir une dragée pendant l’trajet
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En un clin d'œil car la mort est complice
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Une vie qu’on bâcle, un deuil
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On ne se rend compte des choses qui comptent que quand on nous les arrache
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Le genre de jeune qui retourne contre lui-même sa rage
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Un mec, un brin nomade
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Faisant partie des gringalets en pleine dégringolade
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Des grains de folie dans le sablier
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Et plein de faux types dans mes alliés
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On dormait par terre chez moi, tu sais que c'était pas grand
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Vu ce qu’on a partagé, jamais j’insulterai tes parents
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Oui, ça m’affecte, tu verras ça avec Dieu
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Ce monde est défectueux pour un homme affectueux
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Ma rancœur nage dans l’encre noire
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Je dois sortir de l’engrenage
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Faut pas que je me laisse aller, pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan,
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nan
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Faut pas que je me laisse aller, pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan,
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nan
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Faut pas que je me laisse aller, pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan,
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nan
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Faut pas que je me laisse aller, pas que je me laisse aller…
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Gars, faut pas que je me laisse aller (J'ai pas le temps de geindre,
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dehors c’est la jungle)
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Je vois défiler les années (J'ai pas le temps de geindre, dehors c’est la
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jungle)
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Gars, faut pas que je me laisse aller (J'ai pas le temps de geindre,
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dehors c’est la jungle)
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À la fin, l’amende est salée (Faut pas que je me laisse aller)
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J’te livre les écrits d’un poissard, chaque soir
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Bercé par les cris d’un voisin victime de crises d’angoisse
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C’est ainsi depuis la nuit des temps
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Si t’as besoin de recul, appuie sur la détente
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Une sévère hémorragie
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J’aimerais m’arracher, j’ai laissé mes remords agir
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Et mes pensées sont impuissantes, elles dérivent vers le Tiers-Monde
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Les petits qui sortent du ruisseau veulent des rivières de diamant
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L’enfer est gelé, le paradis crame
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Tout le monde rêve de planer, t’as pas de mal à bicrave
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Tu déballes et voilà dix grammes, tu prends tes thunes, pas d'études
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Mais tu passes ton premier examen pour une maladie grave
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Je vois mon pote obligé d’se priver, les joues creusées
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T’as deux choix: accepter leur privilège ou crever
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La dèche, ouais, moi, je l’ai connue et je l’ai déjouée
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Tous les doutes, je les tèj, ouais, c’est hors de question d'échouer
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Sincèrement, j’en fais le serment
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Je vais combattre le système en m’en servant
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Leur âme est souillée comme l’air de la terre
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Mais que puis-je changer sans faire d’affaires?
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Il faut faire des sous, c’est le nerf de la guerre
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Pour monter des asso' et rendre fière ma mère
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Avant que Lucifer ne me crucifie
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Je me suis laissé faire et j’ai cru ses fils
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Cette fille à mes pieds, j’me méfie d’elle
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Y’a qu’en amitié qu’on est fidèles
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C’est un pêché mais je l’attends devant l’hôtel
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Tout est une question de volonté, levons nos têtes
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Faut pas que je me laisse aller, pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan,
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nan
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Faut pas que je me laisse aller, pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan,
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nan
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Faut pas que je me laisse aller, pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan,
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nan
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Faut pas que je me laisse aller, pas que je me laisse aller…
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Gars, faut pas que je me laisse aller (J'ai pas le temps de geindre,
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dehors c’est la jungle)
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Je vois défiler les années (J'ai pas le temps de geindre, dehors c’est la
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jungle)
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Gars, faut pas que je me laisse aller (J'ai pas le temps de geindre,
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dehors c’est la jungle)
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À la fin, l’amende est salée (Faut pas que je me laisse aller)
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Fasciné par les voyous, je voulais leur ressembler
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Mais leurs cœurs étaient secs et je le ressentais
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J’essaye de rester un gosse
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Y’a que quand t’es un gosse que t’es heureux sans blé
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Je me sens très faible, mauvais rejeton
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Je fais un rejet quand les gens sans cœur viennent se greffer
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Ma mère, elle pensait pas que j’irais zoner
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Que j'élargirais mon réseau, prenant des risques irraisonnés
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Des risques, j’en ai pris, gars, ça partait en tape débile
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J’me suis retrouvé à la brigade départementale des mineurs
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C'était l'âge, fallait qu'ça passe
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Après la haine vient la paix, comme El-Hajj Malik El-Shabazz
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On m’a dit: «Maîtrise ta colère.», est-ce que j'étais triste à tort?
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J’avais la directrice à dos, est-ce que c'était qu’une crise d’ado?
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Un parcours vrillé, un samedi soir en gardav'
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Un mec m’a dit: «T'es là pourquoi ?», j’ai répondu: «J'suis là pour briller» |