Song information On this page you can find the lyrics of the song Ce"A"d'avilissant, artist - Kery James. Album song Si c'était à refaire..., in the genre Иностранный рэп и хип-хоп
Date of issue: 15.11.2001
Record label: Alariana
Song language: French
Ce"A"d'avilissant(original) |
J’observe ce qui se passe et me rends compte que tout va mal |
J’vois qu’ils se bouffent pour l’argent |
Car l’argent possède ce A d’avilissant |
Pour tous les jeunes de tous les quartiers |
Les pauvres, les riches, ahahah ! |
Mec de rue et tu le sais |
La rue a fait de moi Kery James le mélancolique |
J’vais pas me plaindre, certains en sont devenus alcooliques |
D’autres on finit dans le trafic de narcotiques |
Innondent nos rues de toutes sortes de substances toxiques |
Au départ très inquiétant étaient les pronostics |
D’autant plus déconcertant sont les diagnostics |
J’vois qu’ils s’entretuent de façon méthodique |
Ca n’empêche pas de dormir un flic, ça j’suis catégorique |
Les miens vivent une galère, faut que ça s'ébruite |
De mômes, ils n’ont plus l’air, ils deviennent des brutes |
L’usage de la violence devient automatique |
Systématique devient l’usage de l’automatique |
Quand leurs espoirs se tuent, leurs rêves se meurent |
L’amour de l’argent les ronge, telle une tumeur |
Certains ont pris pour religion le dollar |
D’autres comme dans dans ces polars où la plupart finnissent taulards |
L’argent les rend le A de arrogant |
Car l’argent possède ce A d’avilissant |
Tous sont persuadés qu’ils ne pourraient vivre sans |
Alors au risque de décéder ils portent la cagoule et les gants |
Ils portent la cagoule et les gants même au risque de décéder |
Qu’importe le prix à payer, ce qu’ils veulent c’est posséder |
Ils sont obsédés, parfois même comme possédés |
Et la plupart du temps ne s’en prennent qu’aux dépossédés |
Ils disparaissent comme dans le triangle des Bermudes |
Ils ne respectent plus rien, sous prétexte que la vie devient rude |
Tous prétendent vouloir faire carrière dans l’illicite |
Marché plus saturé que celui de l’industrie du disque |
Il suffit que l’un d’entre eux sorte la tête de l’eau |
Pour qu’ils s’empressent de le noyer au nom de la loi du ghetto |
Puis à tord et à travers, ils crient, réclament l’unité |
Alors que dans leurs coeurs a pris place l’animosité |
Les gens de chez sont devenus pires que des hommes d’Etat |
Franchement attends toi que j’fasse état de leur état |
Le diable leur à fait croire que la fin justifie les moyens |
Ils veulent pas de ton job, ils s’moquent de l’honnête citoyen |
Ils sont déconnectés de la réalité |
Beaucoup se font buter, pour eux ça devient une banalité |
Les gens scrupuleux se font rares, en voie de disparition |
Les crapuleux pullulent, eux certes en voie d’expansion |
L’argent les rend arrogants, parfois même violents |
Ils ont pour conviction qu’ils ne pourraient vivre sans |
Les rend arrogants, parfois même violents |
Ils ont pour conviction qu’ils ne pourraient vivre sans |
Parti du bas, tu vises le sommet |
Et pour cela l’interdit, tu le commets |
Tu n’en a pas pour toi-même, tu veux du respect |
La réputation des tiens, tu compromets |
Tu prends le pactol et tu te casses, ça tu te le promet |
Mais ça tu l’aurais deja fait, si tu le pouvais |
Et au placard le prix du crime, c’est toi qui le paie |
A l’extérieur, avec ton fric, c’est ta tête qu’on se paie |
Parfois tu jures que tu ne te rangeras jamais |
Certains t’entendent, ne crains-tu pas qu’ils te butent? |
Dans la rue ça ne joue plus et ça tu le sais |
T’es loin d'être bon mais y’en a toujours un plus mauvais |
C’est aux richesses que tu veux le A d’accéder |
Quitte à laisser ta famille le A d’accablée |
L’argent tu veux le A d’en avoir |
T’es pas très loin de posséder le A d’avare |
Alors t’attaques la main le A d’armée |
T’es pas très loin du A d’assassinné |
Combien quittent les bancs de l'école pour ceux de la cité? |
Mais combien abritent leurs familles loin du quartier? |
Leurs yeux brillent pour l’argent comme s’ils en étaient épris |
Pour lui ils ne craignent pas de provoquer les peurs et les cris |
Pourtant certains d’entre eux sont fils d’honnêtes gens |
Le peu qu’ils ont, leurs parents l’ont acquis en travaillant |
Ainsi j’dédis ceci à tous ceux qui se lèvent de bonne heure |
En quête du bonheur mais malgré tout préservent leur honneur |
Ils savent prendre sur eux-même et quelle que soit leur humeur |
Travaillent pour survivre même si petit à petit ils y meurent |
Ils luttent pour être honnêtes à la sueur de leur front |
S’acquittent de leurs dettes pour pas qu’on leur fasse affront |
C’est pas qu’ils ont baissé les bras, c’est plutôt la vie qu’ils affrontent |
Gardent la tête haute pour pas que sur eux s’abattent la honte |
J’dédie ce morceau à ceux qui bossent comme des hommes pour nourrir leur famille |
En quête du bonheur mais malgré tout préservent leur honneur |
Et j’dis qu’il vaut mieux peu gagner honnêtement que beaucoup mal acquis |
Ahahah ! |
La rue a fait de moi Kery James le réaliste |
L’argent les rend arrogants, parfois même violents |
Ils ont pour conviction qu’ils ne pourraient vivre sans |
Les rend arrogants, parfois même violents |
Ils ont pour conviction qu’ils ne pourraient vivre sans |
Ah il choque grave… Le sujet? |
Il choque tout le monde |
C’est à dire, ça choque quoi ! |
C’est la vérité, non? |
C’est voilà… C’est la vérité. |
Une vérité quoi, l’argent ça rend fou les gens, |
non? |
Surtout chez nous, c’est dangeureux chez nous. |
L’argent… les gens ils pètent |
les plombs à cause de l’argent |
Plus d’amis… plus rien |
C’est devenu grave… |
Et puis… Ici j’attire le A de ton attention |
Remarque que dans le quartier, faut faire le A d’attention |
Trop de gens en quête du A de l’ascension |
Et ça qu’importe les moyens ça c’est le A de l’acharnement |
Sois pas surpris quand sonne le A de l’ambulance |
Criminelle A quoi? |
Criminelle ambiance |
L’atmosphère quant à elle, s’est le A d’alourdie |
Et la violence prend le A de l’altitude |
Étrange est le A de leur attitude… |
(translation) |
I watch what's going on and realize it's all wrong |
I see they eat for the money |
Because money has this A of degrading |
For all young people from all neighborhoods |
The poor, the rich, hahaha! |
Street dude and you know it |
The street made me Kery James the melancholy |
I'm not going to complain, some have become alcoholics |
Others we end up dealing narcotics |
Flood our streets with all kinds of toxic substances |
Initially very worrying were the forecasts |
All the more disconcerting are the diagnoses |
I see they kill each other in a methodical way |
It does not prevent a cop from sleeping, that I am categorical |
Mine live a galley, it has to be rumored |
From kids, they no longer seem, they become brutes |
The use of violence becomes automatic |
Systematic becomes the use of the automatic |
When their hopes die, their dreams die |
The love of money eats them away like a tumor |
Some have taken the dollar as their religion |
Others like in those whodunnits where most end up jailbroken |
Money makes them the A of arrogant |
Because money has this A of degrading |
All are convinced that they could not live without |
So at the risk of dying they wear the balaclava and the gloves |
They wear the balaclava and the gloves even at the risk of dying |
No matter the price, what they want is to own |
They are obsessed, sometimes even possessed |
And most of the time only go after the dispossessed |
They disappear like in the Bermuda Triangle |
They don't respect anything anymore, on the pretext that life is getting rough |
All claim to want to make a career in the illicit |
Market more saturated than the record industry |
One of them just has to stick their head out of the water |
For them to hasten to drown him in the name of ghetto law |
Then through and through, they shout, claim unity |
While in their hearts took place animosity |
Home folks have become worse than statesmen |
Honestly expect me to report on their condition |
The devil made them believe that the end justifies the means |
They don't want your job, they don't care about the honest citizen |
They are disconnected from reality |
Many get killed, for them it becomes commonplace |
Scrupulous people are becoming rare, dying out |
The scoundrels abound, they certainly on the way to expansion |
Money makes them arrogant, sometimes even violent |
They are convinced that they could not live without |
Makes them arrogant, sometimes even violent |
They are convinced that they could not live without |
Started from the bottom, you aim for the top |
And for that forbids it, you commit it |
You don't have it for yourself, you want respect |
The reputation of yours, you compromise |
You take the pactol and you break it, you promise |
But you would have done that already, if you could |
And in the closet the price of the crime, you pay it |
Outside, with your money, it's your head that we pay |
Sometimes you swear you'll never settle down |
Some hear you, aren't you afraid they'll kill you? |
In the street it doesn't play anymore and that you know it |
You're far from good but there's always a worse one |
It's the riches you want the A to access |
Even if it leaves your family the A of overwhelmed |
The money you want the A to have |
You're not far from possessing the A of miser |
So you attack the hand the A of army |
You're not very far from the A of assassinated |
How many leave the benches of the school for those of the city? |
But how many are sheltering their families away from the neighborhood? |
Their eyes shine for the money like they're in love with it |
For him they are not afraid to cause fears and cries |
Yet some of them are sons of honest people |
What little they have, their parents earned it by working |
So I dedicate this to all those who get up early |
Pursuing happiness but still preserving their honor |
They know how to take it upon themselves and whatever their mood |
Work to survive even if little by little they die there |
They struggle to be honest with the sweat of their brow |
Pay off their debts so they don't get hurt |
It's not that they gave up, it's rather life they face |
Hold their heads up high so they don't get shame |
I dedicate this track to those who work like men to feed their families |
Pursuing happiness but still preserving their honor |
And I say that it is better to earn a little honestly than to gain a lot ill-gotten |
Ahahah! |
The street made me Kery James the realist |
Money makes them arrogant, sometimes even violent |
They are convinced that they could not live without |
Makes them arrogant, sometimes even violent |
They are convinced that they could not live without |
Ah, it's a serious shock... The subject? |
It shocks everyone |
That is to say, how shocking! |
It's the truth, right? |
That's it... That's the truth. |
A truth what, money drives people crazy, |
Nope? |
Especially with us, it's dangerous with us. |
The money... the people they fart |
the shots because of the money |
No more friends...nothing |
It got serious... |
And then... Here I draw the A to your attention |
Note that in the neighborhood, you have to do the A of attention |
Too many people chasing the A of ascension |
And that no matter the means, that's the A of relentlessness |
Don't be surprised when the ambulance A rings |
Criminal A what? |
Criminal vibe |
The atmosphere as for it, is the A of weighed down |
And the violence takes the A of altitude |
Strange is the A of their attitude... |