Dire qu’il a eu un père, une mère peut-être qu’ils l’ont aimé
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La gaieté doit un jour céder
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Pour certaines personnes, la vie est un échec
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Mais c’est juste une page dans le carnet de bord d’un sale métèque
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Il ne nous en veut même pas, flippe pas
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Devant le feu de ces regards qu’il croise et ne l’aiment pas
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Je pense quand j’embrasse mon fils
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Que lui réserve l’avenir, j’angoisse, reviens à la réalité, esquisse
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Un mouvement de la main, c’est dément
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Il est allongé là et tous les gens passent indifférents
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Regarde un peu autour, ils meurent de faim, les fous
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Veulent garder leurs privilèges et crèvent plein de pèze jusqu’au cou
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Mon Dieu, quel fait sinistre
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Le dernier des clochards contre le premier des ministres
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Relax chez eux, entre un bridge, deux boniches et leur bobtail
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Je lâche cette bombe et qu’elle pète dans leurs cocktails
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Au royaume animal, le lion est roi, l’homme devient fou
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Combien d'âmes tombées sous ses coups
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La terre est seul témoin de ces crimes ici-bas
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C’est chacun pour soi, regarde Angela, regarde
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J’aurais aimé être beaucoup de choses
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Mais il n’en est rien, je ne suis qu’un homme diseur de prose
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Et je ne suis pas à l’abri pour autant
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Vu que mes semblables tirent sur leurs frères à tout bout de champ
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Un pauvre mec pour une place de parking
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Se prend deux balles et laisse derrière lui deux orphelines
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Anodine l’histoire se répète chaque jour
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Quand un tireur prend des gens pour cible du haut de sa tour
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Et tout ceci dont se délecte la masse
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Est envoyé par la télé qui sans cesse ressasse
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Ces histoires de crime à grands renforts de gros plans
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Aux heures du repas, des peuples entiers dans des bains de sang
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J’en ai marre de voir tomber des minots
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Je voudrais savoir quand est-ce qu’on va rire pendant les infos
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Tu vois, tout a évolué sauf nous
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L'époque des jeux de Rome n’est pas si loin après tout
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Au royaume animal, le lion est roi, l’homme devient fou
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Combien d'âmes tombées sous ses coups
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La terre est seul témoin de ces crimes ici-bas
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C’est chacun pour soi, regarde Angela, regarde
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Il y eut, paraît-il un paradis ici
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Il n’en reste rien, c’est dans les livres qu’il survit
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Voilà pourquoi l’argent tout le temps
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Fait le pouvoir souvent conféré à des incompétents
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Il y eut la peste, le Sida frappe très fort
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Mais la connerie humaine a toujours battu tous les records
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On gaspille des millions au nom du progrès
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Mais restera-t-il encore quelqu’un sur terre pour en profiter?
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L’alibi des batailles, les conflits d’intérêt, les fanatiques braillent
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Les démoniaques raillent, l’homme n’est pas de taille
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La partie est trop forte, pour un inconscient de la sorte
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Le gardien des cieux leur claque la porte
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Sur l’arche de Noé, nous sommes les seuls animaux car on peut tuer
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Gratuitement, non pas pour survivre et je suis inquiet
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Pour les lendemains Angela, ma sœur
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L’homme crache sur les œuvres de son Créateur
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Au royaume animal, le lion est roi, l’homme devient fou
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Combien d'âmes tombées sous ses coups
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La terre est seul témoin de ces crimes ici-bas
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C’est chacun pour soi, regarde Angela, regarde |