| Je me méfie de leur amour tu sais, cet enfoiré tient rarement parole
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| J’méprise ma haine c’est drôle, dans son film j’ai toujours eu le bon rôle
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| Je hais ton sourire autant que mes larmes
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| Je hais courir après des chimères parce qu’elles riment avec mourir,
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| j’connais les armes
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| J’emmerde la mort, elle sourit toujours aux meilleurs
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| Amer, je crains le bonheur, cet enfoiré crèche loin de nos blocs
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| L'égalité j’la hais aussi cette pute trop miskine
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| Je l’ai vu brailler dans les meetings, elle a une tronche de skin
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| J’maudis vos guerres sales comme de la connerie, avec un flingue je viens
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| frapper
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| Parce qu’on l’a violée trop souvent, je m’en fous d’ta paix
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| Je hais la rue, cette garce a emportée trop des nôtres
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| Escortés dans des sacs, affranchis certains, enfermés les autres
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| Tu hais mes vérités, elles blessent, t’as peur de les voir envahir
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| Je hais vos promesses, ici y’a que l’argent qu’on aime haïr
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| Je hais cette tristesse dans les yeux de ma mère
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| Ça me rappelle qu'à chaque fois que je pèse j’accélère le jour de ma mort
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| Trip amer comme à Gomorre, les soldats maquent le du ciel
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| Et les sceptiques se changent en statue de sel
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| La bonne voie c’est celle qui fera de nous des vrais putains d’hommes
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| On est des mômes malgré nos poils sur la … et sous les aisselles
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| Ose, bénis le beat, loue le seigneur, mon rap: un missel
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| Crime, flow, crache missile, et crame la SSL
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| Je hais ces schmitts, et toussant sur mon trottoir
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| Ça me rappelle que pour le pardon il est trop tard
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| Je hais ce shit dans mon crâne, cet alcool dans ma boisson
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| Ça me rend cool et ça retarde la révolution
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| Quelle solution pour ces gosses quand le diable braque une autre âme?
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| Si la violence les touche plus, essaie une autre arme
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| Parfois un silence vaut 1000 mots, un lyrics mille douilles
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| Je hais ton Hip-Hop il a plus de couilles
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| Une fine ligne entre gloire et vie fausse
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| J’avais plus de soces avant que j’signe, avant que le ciel m’exauce
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| Dessine mon destin à l’encre de mes vices
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| C’est nos erreurs qui construisent les prisons de nos fils
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| Les potes font office de thérapeutes, c’est le même scénar' que la veille
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| Narguer le sort, éclater le spliff et laisser le cul de la vieille
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| C’est naze comme de se dire «merde, ça ira mieux demain»
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| Dieu est seul juge, on se retrouvera à la croisée des chemins
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| La haine ça revient comme un boomerang
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| Un cri d’flingue, un gros boom boom
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| Un flot d’rimes dingues, je suis chargé quand j'écris
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| J’en veux au monde entier et aux chiens à l’abri
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| Des balles et du bruit, des bombes, on paie l’prix
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| Y a plus d’respect ici, tout s’paie
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| On attend encore que la roue tourne mais le Monde appartient toujours au mec le
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| plus suspect
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| Tout se sait ici, je hais leurs putains d’vices
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| Rester c’est tester la patience d’un pays où j’suis détesté
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| Je haie leurs discours bidons et tout le reste
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| Leurs fausses infos, leurs mains tendues infestées par la peste
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| Dans la rue on a tous les mêmes regards fiers
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| D’faire partie du troupeau de fêtards, d’mecs aux œillères
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| Il manque une 'tasse pour qu’on y passe tous
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| J’vous baise tous les traîtres et les qui m’inondent le dos d’bastos
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| J’ai hais ces espaces vides dans mon CV
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| Mais ça ne pas empêché d’avancer, rester, jamais céder
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| Non, le savoir est une arme qu’on a pas encore pressée
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| Et cesser d’se battre c’est comme signer son acte de décès
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| On s’enfonce, s’renferme, on a tous le même comportement
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| On paie des taxes bidons, impôts n’importe comment
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| Se laisse emporter, dans l’flot d’mensonges on perd pieds
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| Toutes leurs promesses au contact de l’air volent comme du papier
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| Parier c’que vous voulez, y aura pas d’gagnant
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| On finira tous la bouche ouverte couché dans le même panier
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| Je haie les bourreaux de mômes, pour eux pas d’pardon
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| J’espère qu’on les aura tous mais putain ils sont partout
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| Il m’faudrait plus qu’un morceau pour crier toute ma haine
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| Mais j’sais pas si ça vaut la peine, j’sais pas si ils veulent changer nos
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| problèmes
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| Y a trop longtemps qu'ça dure, y a trop longtemps qu’nos murs sont sales
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| Et que notre avenir s’obscurcit, mec j’te jure
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| La rage m’aide à avancer, foncer, m’oblige à penser
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| Avant d’me lancer dans des actes insensés
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| J’pensais qu’elle m’aurait détruit à petit feu
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| Mais aujourd’hui quand j’fais l’bilan: j’ai une baraque et un tit-pe
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| La haine ça revient comme un boomerang
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| Un cri d’flingue, un gros boom boom
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| Un flot d’rimes dingues, je suis chargé quand j'écris
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| J’en veux au monde entier et aux chiens à l’abri
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| Des balles et du bruit, des bombes, on paie l’prix |