La vie ça tient à rien… Il suffit d’une balle
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Il suffit d’une balle…
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Je verse un peu d’liqueur, pour ceux qui nous ont quittés trop tôt
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Ceux qui avec la mort se sont frottés ou pris des poteaux
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À qui on a ôté
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La vie, une auto-
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Destruction, à ceux qui ont sauté
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Des cases, brûlé des étapes, dans mon album photo
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J’ai gardé ton sourire, les souvenirs d'été
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À en mourir les éclats d’rire, les trip, comme s’y on y était
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Courir après des chimères à 20 ans, amer à 30 ou plus
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Fier d'être un mouton dans ce bus direction le cimetière
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À quoi ça tient la vie? |
À rien
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Tu demandais rien à personne tu passais ton chemin
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T’as crevé comme un chien
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Le poumon perforé, demain le Parisien titre
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Un autre fait divers, des litres de sang, des jeunes éclatent les vitres
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Dis moi comment c’est là-haut? |
À part qu’y a plus d’bon sh-shht
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Tous à poil aucun risque d’attraper une bronchite
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Putain j’ai mal, ça nique mon sens de l’humour
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Autour de nous rien que d’la mort mon frère alors parlons d’amour
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Elle avait la beauté du diable, un corps de déesse fiable
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Il a baissé sa garde pour une partie d’fesses sur la table
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Le désir était plus fort cousin, elle jetait des sorts, un tendre Moment
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d’faiblesse, et c’est sa chienne de vie qui part en cendres
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Ça blesse, mais le ciel peut m’attendre
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J’veux kiffer la vie, avant de rendre la mienne, apprendre
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Qu’on ne vit qu’une putain d’fois ici-bas
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Faut s’rendre à l'évidence, l’espoir c’est comme entendre son cœur qui bat
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Ça tient à rien la vie
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La mort demande jamais ton avis
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Elle ravit ton corps, encore des larmes et du sang sur le parvis
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Pour tous le même sort, le diable est ravi
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Ça tient à rien la vie, ça tient à rien la vie
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Ça tient à rien
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J’ai perdu beaucoup de temps à trainer, à m’faire engrainer
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Par la misère freiné, par la spirale entrainé
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Dans des plan foireux, j’ai drainé, la poisse, mené une vie nocturne effrénée
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J’ai prôné de beaux discours, déconné partout dégainé
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Rengainer ma fougue pour moi n’a pas été facile
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Mais j’ai gagné mon deal avec la vie, maintenant les barres s’empilent
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La ville m’appartient
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Je pèse, autour de moi je fais le bien
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Je tiens de beaux discours, soutiens
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L’aveugle, la veuve et l’orphelin
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J’ai beaucoup changé, je me suis rangé, évite le danger
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Plus de facilité à comprendre les gens, donner, quand j’ai
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Quelque chose à faire, j’y vais à pied je suis respecté
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Je n’peux m’en aller, malgré les bruits qu’il y a dans cette allée
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Pourquoi j’la traverserais pas même si ces gars sont armés?
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Je les connais tous, ils sont encore en train de déconner
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Dégommer des pigeons avec de putains de gros flingues chromés
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C’est ma racaille, c’est mon bitume gars, c’est mon tromé
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Je passe mon chemin, mais plus loin mes pas s’alourdissent
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Mes forces me quittent, des milliers de spasmes m’envahissent
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Mon cœur s’est tu, mon corps abrite une balle perdue
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Je sue de partout, têtu, pourquoi je suis passé dans cette rue?
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La mort m’a fauché, j’entends la caravane s’approcher
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Je veux m’accrocher, mais c’est trop tard le diable m’a coché
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Je suis parti, putain je ne m’y attendais pas, je n’ai pas préparé
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Mes erreurs pas encore réparées
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Pour moi c’est fini, terminé les beaux gestes, les conneries
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Et si tu veux mon avis, ça tient à rien la vie
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Ça tient à rien la vie
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La mort demande jamais ton avis
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Elle ravit ton corps, encore des larmes et du sang sur le parvis
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Pour tous le même sort, le diable est ravi
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Ça tient à rien la vie, ça tient à rien la vie
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Ça tient à rien
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Funérailles, oraison funèbre, horizon flou et ténèbres
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Fous, on perd la raison on déraille, et célèbre
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Le mal, une saison blanche et sèche une maison d’la douleur, une mèche allumée
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Un malheur une vision couleur sang, cent pour cent innocent, brimés
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Monde crado phile, sado hostile aux ados
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La mort un eldorado, file en radeau, loin des villes en flammes
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Noces de feu, la mariée est en noir
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Et on confie son âme à Dieu le soir
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Ça tient à rien la vie, la mort demande jamais ton avis
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Elle ravit ton corps, ça ravit le fossoyeur, avis
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À qui envie d’embrasser l’parvis
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Trépasser passer de l’autre coté ou le malin sévit
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Sévit à vie, tu gardes les blessures quand part un être cher, c’est sur
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Le sang ça coute cher, et j’en ai plein sur mon vet-sur
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Un rien peut faire basculer le chateau de cartes
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Les douilles partent dans les ghettos
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Les quartiers partent en couilles écarte les mythos
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Ça fout le dawa tôt, plus de soucis à présent, deux fois plus endurcis
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Les assassins ont 15 ans, endurcis, ici rien n’adoucit les peines
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La haine pousse comme les tombes, la vie est une chienne
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Ça tient à rien la vie
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La mort demande jamais ton avis
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Elle ravit ton corps, encore des larmes et du sang sur le parvis
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Pour tous le même sort, le diable est ravi
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Ça tient à rien la vie, ça tient à rien la vie
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Ça tient à rien |