Si élégante, jolie plante, oui je suis tenté
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Si envoûtante cette idée de te fréquenter
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Je pense à nos fous-rires, ton visage vient me hanter
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Les souvenirs me font souffrir, j’en perds la santé
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Premiers instants, première instance pour me charmer
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Regard revolver, mon coeur à terre, tes yeux ont parlé
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Non ça ne s’explique pas, j’ai toujours été entier
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Je t’ai donné un bout de moi, ce qui a fait de toi ma moitié
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Amour passionné et le coeur harponné
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Si attachés, si fiers qu’on ne s’est pas pardonné
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J’ai fini par paumer ce que j’attendais
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Obnubilé par le peu de sentiments que tu me vendais
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Moi qui ne parles pas, ce défaut me traquent mais bon
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Je n’ai pas mis l’amour dans mes mots mais dans mes actes
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On fait jamais la part des choses, toujours dans l’excès
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Un petit bout de pas grand-chose suffit à te vexer
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On agit sans réfléchir, on dit au revoir au désir
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On a écrit notre histoire sur une page qui se déchire
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Sur une page qui se déchire.
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On se blesse, on se désire
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Des caresses qui nous déchirent
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Qui a tord, qui a raison?
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Amour poison!
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De l’amour à la haine, de l’amour à la haine
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De l’amour à la haine, on se ment à nous-mêmes
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J’ai cette boule au ventre lorsque j’entends ton prénom
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Je fais semblant mais mon coeur est dans la pénombre
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Piètre menteur, caché sous un beau masque
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Je pleure mon âme-soeur sans qu’ils ne le remarquent
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J’ai perdu l’appétit, tristes séquelles
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Les journées pendu au phone-tel à espérer que tu appelles
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En vain, je réalises enfin que c’est la fin du bal
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Pour t’oublier j’ai pris le mal par le mal
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Et je parle à des filles qui n’racontent que de la merde
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Elles ne t’arrivent pas à la cheville, je réalises que j’t’ai perdue
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J’vais les amadouer en échange d’un tragédie inavouée
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Je joue la comédie pour mieux les bafouer
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«Oui tu es mon officielle, allez miss couches-toi là
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Eh bébé tu es belle, écartes les cuisses, fermes-la»
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Je ne veux rien savoir de toi, hors de question de me ranger
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Tu t’es foutue de moi, donc j’ai l’intention de me venger
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J’aimerais vous faire mal comme j’ai souffert
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Mon malheur est offert au sacrifice d’une chimère
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Meurtri dans ma chair, j’ai vu ma gentillesse s’envoler
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Je ne me reconnais plus, où est ce coeur qu’on m’a volé?
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On se blesse, on se désire
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Des caresses qui nous déchirent
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Puis arrive cette fleur d’une douceur, qui étrangement m’apaise le coeur
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Ces mots sont des pansements, elle a balayée mes peurs
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M’a fait comprendre l’amour
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Oui tu étais une erreur, un accident de parcours
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Puis l’atout s’efface et le temps se change en gomme
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La raison prend place, en fait tu n'étais pas la bonne
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Coeur brisé dans les décombres, laissé à l’abandon
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J’ai reconstruis un monde qui portait ton prénom
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On se blesse, on se désire
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Des caresses qui nous déchirent
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Qui a tord, qui a raison?
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Amour poison!
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De l’amour à la haine, de l’amour à la haine
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De l’amour à la haine, on se ment à nous-mêmes |