| Il est l’heure de partir, encore une fois ce cœur serré
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| Car la liberté me donne l’impression d'être incarcéré
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| L’un d’entre nous doit fuir, les sentiments sont altérés
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| On sent qu’on n’a plus rien à se dire, que ça sert à rien de déblatérer
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| Adieu, dernière effusion sur le quai de la gare
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| Nos yeux aux bords des larmes, putain ça fait de la peine à voir
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| Comment j’en suis arrivé là? |
| Je ne sais pas, je ne veux pas l’savoir
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| Dans mon cas il y a pas d’issue, y’a pas non plus d'échappatoire
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| Loin des yeux, loin du cœur, un jour tu partiras
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| J’ai toujours eu peur de ce moment évité par miracle
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| Un changement d’humeur, entre nous un sale climat
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| S'éloigner parce que ça sent la fin, je me dis que c’est pas si mal
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| Ça faisait des mois qu’on tournait en rond
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| Tu disais même qu’on s’marchait dessus
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| L’amour sans la passion, c’est sûr qu’un de ces quatre on en sera déçu
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| On a fait les chose à fond, on avait le vice et la vertu
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| L’amour et l’eau fraîche ne servent à rien si on a pas d’air pur
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| Les étoiles: on les voit briller, les étapes: on les a grillées
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| Souvent on sait qu’on devrait pas mais des fois on est attirés
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| Je t’ai aimé, je t’ai admiré, j’savais qu’un jour tu partirais
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| Mais je ne savais pas que toutes les séquelles chez moi se compteraient par
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| milliers
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| Loin des yeux, loin du cœur
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| Peut-être qu’un jour tu reviendras
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| Quelqu’un à la hauteur pour toi, de nos jours ça devient rare
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| L’absence du bonheur, la solitude qui broie du noir
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| Le fait qu’on s’est usé à petit feu, ça je n’ai pas su l’voir
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| Alors je bois du sky, pour t’oublier comme la plupart
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| Sur le quai de la gare je t’ai dit au revoir et non pas à plus tard
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| A présent c’est l’heure, c’est décidé on se sépare
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| Je ne sais pas ce qui va se passer, je sais que dehors il pleut des larmes |