| Appelle quand t’y es, quand le compte y est |
| J’ai ton blase en rouge sur mon calendrier |
| J’ai ton blase en rouge sur mon calendrier |
| Pas l’temps de parler, de négocier, j’veux peser, baiser le monde comme un |
| antillais |
| Dans un bête de combat là j’recompte mes billets, lève ta grosse tête de con, |
| vois le talent briller |
| Même en chuchotant j’les entends crier, on va les écraser comme un sanglier |
| Sous cool-al des menaces et des accolades, sale connasse on t’a pris à la |
| rigolade |
| Je sors jamais indemne de nos ratonnades, pétasse quand tu nous vois tu nous |
| passes la pommade |
| Ouais fais pas le machin, fais pas l’ancien, on fait pas d’détails comme un |
| canon scié |
| Appelle quand t’y es ou reste en chien |
| Appelle quand t’y es, quand le compte y est |
| Viens pas nous chanter tes Y.M.C.A, tes Y.M.C.A |
| Ton cul a tourné plus que le globe terrestre, t’as bibi trois rres-ve, ouais, |
| ouais salope t’es raide |
| T’es resté trop longtemps la tête dans le culo, aucune de tes paroles d’enculo |
| m’intéresse |
| C’est comme d’habitude, pour la rue la vraie, forcément la plus délabrée |
| B.L.O' Santos tu connais l’adresse, pas de tchalala, ni de simagrées |
| Viens voyager, prends ton sachet, nos blases pas lâcher si y’a haja |
| J’vois des proches plonger mais c’est pas pour pêcher des Saint-Jacques |
| On m’a dit la rue c’est danger, j’ai mis la me-ar dans le din-jar |
| On connait pas les jours de congés, quand c’est la merde on monte au bon-char |
| Appelle quand t’y es ou quand le compte y est, on s’déplacera te dépouiller |
| volontiers |
| De nos jours ça s’allume ça fait pas qu’titiller, mes rats sont outillés, |
| de quoi te faire sautiller |
| On s’déplace que pour la monnaie, gars |
| On arrêtera une fois la 'teille vide comme le Stade monégasque |
| Ils vont fumer que dalle, ouais que des Marlboro, j’tape des barres quand |
| j’vois la selha téma l’taro |
| J’rappe de-spee comme un mal garé, jamais je n’cale, j’arrête, j’ai le moral |
| paro, j’fais pas dans l’paraître |
| Y a d’la selha pour qu’les boloss mordent à l’appât |
| J’connais les chiens qui mordent, j’connais pas ceux qui donnent la patte |
| Y’a d’la vodka, la play, le chaud l’hiver pépère dans l’appart |
| Si t’as un plan oseille, pense au re-frè, fais la passe |
| On fait pas dans l’ironie, l’kimono, j’fume tellement d’te-shi qu’on dirait que |
| je vise la pneumonie |
| J’passe à l'épicier prendre un colis de Piccolo, belek à toi marlich si tu |
| niques le bolide tant que tu livres le colis |
| Marlich si tu niques le bolide tant que tu livres le colis |
| On connait le juste prix comme Phillipe Risoli |
| Prisonnier d’la rue pas des maitres de cérémonies |
| Tous en liberté avec le bracelet électronique |
| Appelle quand t’y es, quand le compte y est |
| On passera te dépouiller volontiers |
| J’ai ton blase en rouge sur mon calendrier |
| J’ai ton blase en rouge sur mon calendrier |
| Viens voyager, prends ton sachet, nos blases pas lacher si y’a haja |
| J’vois des proches plonger mais c’est pas pour pêcher des Saint-Jacques |
| On m’a dit la rue c’est danger, j’ai mis la me-ar dans le din-jar |
| On connait pas les jours de congés, quand c’est la merde on monte au bon-char |
| Appelle quand t’y es ou quand le compte y est, on s’déplacera te dépouiller |
| volontiers |
| De nos jours ça s’allume ça fait pas qu’titiller, mes rats sont outillés, |
| de quoi te faire sautiller |
| On s’déplace que pour la money, gars |
| On arrêtera une fois la 'teille vide comme le Stade monégasque |