Oui, oui, si, si
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C’est la street, mon pote
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J’en connais qui sont partis pour 20 ans
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D’autres qui sont partis avant leurs 20 ans
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J’ai feinté la frappe pour retrouver la cage vide
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Oseille, j’ai besoin, même si y a gyro, j’irais
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Si le quartier est mort, pourquoi ça continue de tirer?
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C’est pour ton corps par terre, j’entends les sirènes
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L’acier est froid, puis quelques douilles autour de ta silhouette
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Je ne suis rien, juste un peu persévérant
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On a fatigué nos parents avec les allers-retours en prison
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Chair d’os au bédo, le cerveau anesthésié
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Quand t’es un vrai voyou, la bicrave est un métier
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Quand tu sais qu’t’es pas de ce monde, tu peux aller travailler
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T’aimes l’argent mais tu préfère la tranquillité, à l’Américaine
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Plus la force de réfléchir, nos ambitions nous aveuglent
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Trois balles dans le corps et tu laisses deux enfants et une veuve
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Les keufs te guest, les jaloux te guettent
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Si tu lui présentes, sois-en sûr qu’il va repasser derrière
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La rue n’a plus de règles, tu peux te faire fumer pour rien
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Tu vois ton poster qui fout rien
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C’est Dieu qui donne, je prends la vie comme elle vient
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Un vent de folie souffle au milieu du quartier
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Est-ce sur un cimetière de guerre qu’ils ont construit la cité?
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Si l’général perd espoir, la banlieue va s’abrutir
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Si j’ai signé en maison d’disques, c’n’est pas pour vous divertir
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Je fais du rap français donc pas besoin de sous-titres
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J’ai jamais pris personne de haut car je n’ai pas de sous-fifre
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Jamais sur off, toujours déter', j’ai refusé ton offre
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Sale fils de pute, je prends des risques si toute ma vie est dans l’coffre
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J’en connais qui sont partis pour 20 ans
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D’autres qui sont partis avant leurs 20 ans
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J’ai feinté la frappe pour retrouver la cage vide
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Et pour éviter la crave-bi, négro, j'écris la street en poésie
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J’en connais qui sont partis pour 20 ans
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D’autres qui sont partis avant leurs 20 ans
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J’ai feinté la frappe pour retrouver la cage vide
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Et pour éviter la crave-bi, négro, j'écris la street en poésie
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Mon arme est soviétique, au bendo, c’est la sère-mi
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J’fais un petit tour au fé-ca pour aller voir de vieux amis
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Tristesse dans la bibine ou la sagesse dans le Dîn
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Ce n'était pas le deal de faire la terreur dans la ville
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Je fous le bordel ce soir même si mon âme est en souffrance
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L’argent qu’je gagne ne dépend pas de mon Président
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HLM résident, négro les délits sont flagrants
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C’est la haine qui t’as fait ter-je cette grenade sur son balcon
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Derrière une chienne, il y a toujours un vieux con
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J’ai le regard du faucon, même de très haut, je vois les contrefaçons
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Les petits poissons ne font pas long feu dans les fonds marins
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À fond sur elle, tu vas couler comme le sous-marin
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Tu passes tes nuits au cabaret ou sur une table de poker
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Dans mes nuits solitaires, j’la r’garde déshabillée sur le stand
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J’suis comme le frère à Janet, je fais le moonwalk sur un bitume tout mouillé
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Devant les portes du succès, le rebelle est toujours fouillé
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Déchiré par la voix de mes deux anges
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Merde, est-ce le moment que je change?
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Quoi? |
Être meilleur qu’hier, c’est déjà bien pour moi
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Quand j’lève les yeux, je vois des nuages gris et des orages
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J’rappe depuis long time, how are you? |
I’m so fine
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Africain circoncis, on m’a mit le pagne
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J’ai pas la barbe blanche pour être vraiment sage
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Mais j’ai la force tranquille pour être triomphal
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J’en connais qui sont partis pour 20 ans
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D’autres qui sont partis avant leurs 20 ans
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J’ai feinté la frappe pour retrouver la cage vide
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Et pour éviter la crave-bi, négro, j'écris la street en poésie
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J’en connais qui sont partis pour 20 ans
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D’autres qui sont partis avant leurs 20 ans
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J’ai feinté la frappe pour retrouver la cage vide
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Et pour éviter la crave-bi, négro, j'écris la street en poésie |