Pas la peine d’appeler les secours
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Vous les pompiers, pas la peine, j’en ai fait le tour
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Les gyrophares et les sirènes
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Ne feraient qu’alourdir, oh, ma peine
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Je ne cherche plus à les faire taire
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Depuis le temps j’ai laissé faire, oh
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Mes insomnies
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Sont les pages blanches que chaque nuit je remplis
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Mes insomnies
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Sont aussi blanches que le ciel de Paris
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Mais en somme, si je perdais mes insomnies
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Je me perdrais aussi, je me perdrais aussi
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Pas la peine de dompter mes moutons en me saoulant
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Pas la peine, je n’aime pas les bonbons
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Tous ces mélanges d’apothicaire
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Me feraient, oh, la tête à l’envers
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Je n’ai plus envie de lutter
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Avec le temps je laisse aller
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Mes insomnies
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Sont les pages blanches que chaque nuit je remplis
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Mes insomnies
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Sont aussi blanches que le ciel de Paris
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Mais en somme, si je perdais mes insomnies (si je perdais)
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Je me perdrais aussi, je me perdrais aussi, oh
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Mes insomnies
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Sont les dimanches que chaque nuit je détruits
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Mes insomnies
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Mon cœur qui flanche, mes souvenirs aussi
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Mais en somme, si je perdais
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Oh…
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Mes insomnies
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Sont les archanges qui se penchent sur ma vie (sont les archanges)
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Mes insomnies
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Sont bien étranges, mais elles me gardent en vie
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Mais en somme, si je perdais mes insomnies (si je perdais)
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Je me perdrais aussi, je me perdrais aussi |