À l’heure où je t'écris, j’suis enfermé
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Tu sais qu’en réalité, j’voulais faire bien
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On m’attendait au péage sur le té-cô
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Y avait plus de solution donc j’ai emprunté le terre-plein
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J’veux surtout pas que tu viennes au parlu
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T’auras mon numéro si tu veux parler
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Quand t’es pas là, moi, je suis perdu
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Mais j’te retiendrai pas, mon amour, si tu voulais partir (tu as peur)
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Dans cette histoire, je suis en tort, oui
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Mais après ça, tu m’aimeras encore, je l’sais
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C’est vrai que j’ai une femme en or, oui
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J’essayerai de me rattraper dehors, tu l’sais (tu l’sais)
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Et je ne vais pas te mentir
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À ma sortie, sûrement que je ferai encore pire (pff)
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Je sais que t’auras encore peur
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Je finirais plein de sous ou dans un corbillard
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Et je sais que tu sais que je saigne quand t’es seule
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Que tu serres, que t’essayes d’oublier (que t’essayes d’oublier)
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Mais je sais que tu sais que je t’aime
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T’es la seule qu’il me reste, que nos cœurs sont liés (ouais)
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Dans cette histoire, je suis en tort, oui
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Mais après ça, tu m’aimeras encore, je l’sais
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C’est vrai que j’ai une femme en or, oui
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J’essayerai de me rattraper dehors, bébé
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Et je sais qu’elle a mal quand elle pense
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À son homme enfermé qui n’voit pas le jour
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Elle me dit qu’elle est folle de moi
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Pour s’attacher à moi, faut être folle tout court
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Désolé pour le mal que je t’inflige
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Non, ça veut pas dire que je m’en fiche, moi
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Si je sors et qu’je fais encore pire
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C’est qu’avec les trois-huit, personne n’est devenu riche
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Et t’attends et t’attends et t’attends que je me calme
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Juste un peu de temps
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Le temps passe, le temps passe et je sais que tu pètes un câble
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Fais-moi confiance, ça va aller
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Et je sais que tu vas t’en aller un de ces quatre (mais)
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Mais tu m’attends, tu m’attends, tu m’attends, que Dieu te garde
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C’est vrai que t’avais raison depuis le départ
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Quand je serai dedans, y aura plus personne
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J’ai plus de nouvelles de mes amis, perso
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J’en ai rien à foutre, à ma sortie, je traînerai tout seul (tu verras)
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Tu sais qu’en prison, c’est compliqué (oui)
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Ta famille croit que t’es mort, que t’es grillé
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Et dehors, ils feront comme si de rien n'était
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Ils viendront me parler mais bon, ça, faut arrêter
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Je compte sur personne, tu me connais, oh oui
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Et si tu m’accompagnes jusqu’au bout, c’est bien (c'est bien)
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Et c’est vrai qu’la juge va m’allumer, oui
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Mais tu sais qu’au fond de moi, tout ça, c’est rien (tu l’sais)
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Mon co-cellulaire tend l’oreille de trop
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À cause de lui, j’peux pas te parler tranquille
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J’peux pas te dire c’que je pense, tu me connais
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Même sans parler, nous deux, j’te le crie pas mais on s’est compris
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Mais laisse-moi du temps pour m’ranger
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Pour faire ce que j’ai à faire, steuplait, j’veux pas que tu me freines
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Et si j’réussis, hamdoullah
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Sinon, j’te chanterais toujours le même refrain
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Je compte sur personne, tu me connais, oh oui (ouais)
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Et si tu m’accompagnes jusqu’au bout, c’est bien (c'est bien)
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Et c’est vrai que la juge va m’allumer, oui (ouais)
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Mais tu sais qu’au fond de moi, tout ça, c’est rien
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Et je sais qu’elle a mal quand elle pense
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À son homme enfermé qui n’voit pas le jour
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Elle me dit qu’elle est folle de moi
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Pour s’attacher à moi, faut être folle tout court
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Désolé pour le mal que je t’inflige
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Non, ça veut pas dire que je m’en fiche, moi
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Si je sors et qu’je fais encore pire
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C’est qu’avec les trois-huit, personne n’est devenu riche
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Et t’attends et t’attends et t’attends que je me calme
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Juste un peu de temps
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Le temps passe, le temps passe et je sais que tu pètes un câble
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Fais-moi confiance, ça va aller
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Et je sais que tu vas t’en aller un de ces quatre (mais)
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Mais tu m’attends, tu m’attends, tu m’attends, que Dieu te garde
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Et t’attends et t’attends et t’attends que je me calme
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Le temps passe, le temps passe et je sais que tu pètes un câble
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Et je sais que tu vas t’en aller un de ces quatre
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Mais tu m’attends, tu m’attends, tu m’attends, que Dieu te garde |