J’ai jamais vécu de happy end ailleurs
|
Que dans des salons de massages douteux d’Asie du sud-est
|
J’ai pas besoin de tes faux miracles en plastique
|
Ni que tu me serves des five-timers, romantiques au rabais
|
Je veux pas de tes mauvaises contrefaçons de sentiments
|
Il me faut du vrai, du complexe, du diamant 24 carats
|
Alors sauf ton respect, mets toi au cul tes scénarios bidons
|
Ceux qui embarque la peau avec quand ils prennent feu façon nylon
|
Façon made in china, tu peux garder tout ça
|
Cette fille dans la publicité m’aimera jamais même si t’essaie de me la faire à
|
chaque fois
|
Tori Black non plus ne me baisera pas, elle baise plus en dehors des plateaux
|
Quand elle rentre elle est fatiguée, elle écrase c’est normal, c’est pas grave
|
Et merde amenez-moi de la raide, du rouge, du seroplex ou même les trois
|
Si ça marche pas
|
Je peux encore taper dans le liquide de refroidissement, les escort-girls
|
J’y lâcherai tout mon compte, tout ce qu’il faut tant que tu fermes ta gueule
|
J’ai pas besoin de mon horoscope, ni de matériel de bureau niquel
|
Ni de la vitesse de la lumière
|
Ni d’une nouvelle voiture plus intelligente que moi
|
Ni d’une nouvelle conscience, ni d’un meilleur cerveau, ni d’un nouveau moi-même
|
Nouveau quand bien même je saurais quoi en foutre, j’ai pas besoin de problèmes
|
de santé
|
Et encore moins d’un nouveau défi j’ai déjà tout ce qu’il faut merci
|
Alors arrête de me parler comme à un abruti
|
Je veux pas qu’on me serve la purée ni qu’on me fasse mes lacets
|
Et puis ton truc c’est mal fait, tu trouves pas mais regarde-toi tu fous le
|
bourdon
|
On a envie de se jeter d’un pont tellement t’es con
|
Avec tes machines, tes petites machines dans ta tête
|
Pareil tes traits grossiers, tes faits tranchés, tes choses trop simples pour
|
être honnêtes
|
Mets tes couilles sur la table tiens au moins un fois dans ta vie
|
Crache ta valda, remonte ton froc t’as le cul qui fuit
|
Et boucle-la ça fait comme un bruit blanc c’est épuisant, bordel on s’entend
|
plus penser
|
Faut sucer qui pour que tu nous foutes la paix
|
Au passage tu peux aussi rembarquer tes diagnostiques de rebouteux foireux
|
Par exemple «Julien n’est pas un commis démissionnaire», ni aucun autre de tes
|
raccourcis
|
Julien rêve de mers turquoises, de calme et de poésie
|
Comme beaucoup d’autres il n’est pas un schéma, ni un animal c’est pas un objet
|
Julien est complexe, il se dope gentiment, va en boîte
|
Caresse son collègue dont il est amoureux fort dans les cuisines
|
Julien a besoin de sens profond
|
Et moi j’ai pas une envie débordante de fumer la gueule de mon voisin
|
D’ailleurs je crois bien que c’est pareil pour lui
|
Alors te donne pas de peine, reprends ta merde tes dernières haines
|
Ravale ton venin, tes hantises, tes psychoses ça me sert à rien
|
J’ai pas besoin de nouvelles peurs ni de nouveaux cauchemar
|
Ni de nouvelles tocades, j’ai déjà largement donné c’est bon là
|
Et puis tu veux que je mette ça où? |
J’ai pas la place, nulle part,
|
mais que dalle je te dis
|
Alors remballe, remballe et tire-toi loin d’ici
|
Tu me feras pas croire que l’autre est un enculé parce l’enculé il est en moi
|
Et au passage t’as le même chez toi
|
Donc tu me verras pas sauter sur mes semblables et tu me mettras jamais
|
derrière un flingue ou uniquement
|
Uniquement si t’as des chances de passer devant
|
Peut-être que la vie est une chienne c’est vrai qu’on entend ça parfois en
|
attendant
|
Moi je vois des milliards de choses douces et belles
|
C’est pas du sable artificiel, c’est du métal très solide comme le parfum des
|
fleurs
|
Je vivrai pas sous le règne de ta terreur |