Ok, vingt téras de flows, l’ingé', par défaut, remplace l’air co' par l’bédo,
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fonce-dé, j’ai les crocs
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J’ai perdu proches et projets, proche des pros, j’ai taffé, tracé, rappé, rappé,
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j’ai rappé ma névrose
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Le bif', les meufs, le shit, les keufs, le vice, la kush endurcissent mes
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putains d’vaisseaux
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Enterrement de maux, j’m’enferme dans l’ego depuis qu’je sais que l’Enfer,
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c’est les autres (brr)
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Ok, putain d’merde, goddamn, God bless, daronne sortie d’la hess,
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faut qu’j’me confesse (eh)
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J’décris ma vie, j’défie Marie-Jeanne tous les soirs (eh), grise est la nuit,
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briser ma vie sans trop d’espoir (uh)
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Au bout d’l’avenir, j’préfère le début à la fin (uh), c’est quoi un souvenir
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quand t’es l’seul qui s’en souvient?
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Jeune africain, Anta Diop, mon historien, j’suis calibré, j’n’ai pas l’temps
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qu’on en vienne aux mains
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Cœur trop foncé car corps trop fonce-dé par Porto, torché sans conséquence
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C’est dans ces moments-là qu’on s’est empêchés d’foncer dans le tas d’love
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qu’on r’ssentait pour
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L’un et l’autre, pour l’une ou l’autre raison insensée, oui, c’est insensé, nan,
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c’est un sens unique
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C’est c’que j’pense (oui) et j’suis l’crétin sensé (oui) qui préfère s’lancer
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dans disputes
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La pute m’a dit: «Mais Dems, il faut qu’tu t’calmes deux s’condes
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J’suis pas ta pute, j’suis pas ta bitch, j’suis pas ton baise plan
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Moi qu’espérais tant, c’est vraiment déc'vant, t’es vraiment trop con»
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qu’elle m’dit
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Oh, ta gueule, tu m’casses les couilles (salope)
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Tu m’casses les couilles, putain, moi, j’voulais juste qu’on baise
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«Tu voulais juste qu’on baise ?» |
Ouais, j’voulais juste qu’on baise
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Ouais mais, bon, laisse tomber, reste, tant pis, baisse le son
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«Et maint’nant, qu’est-c'qu'on fait? |
J’reste plantée là, c’est ça ?» |
(sale)
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Oh putain, tu m’casses trop les couilles, bitch
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Pars avant la gifle, j’risque vraiment d’mal agir, pute
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Casse-toi d’ma vie, allez, shalom, salut
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Non, j’vais pas t’marier, connasse, allez, hors d’ma vue
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Stop; |
comme beaucoup d’hommes sur terre, je rêvais de bonheur
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Et d’amour, villa sur la mer, en plage côtière
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Mais comme beaucoup d’hommes, j’n’ai pas du tout eu
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Ce que je voulais, de loin comme de près, j’ai plus fait la guerre
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Que fait l’amour, mais l’amour, c’est quoi
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Quand le mariage est la cause principale du divorce?
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Si mes sentiments s’trouvaient en-dessous de la ceinture
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J’aurais été puceau voire éjaculateur précoce
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Wow, wow, wow, wow
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De plus en plus loin de c’qui nous rapprochait vraiment, j’suis là sans être là
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Là-bas si j’y suis, j’y s’rais plus que là où j’suis actuellement,
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physiquement (ah, ah, ah)
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Ces fils de putes ne m’aiment pas, eux tous, même toi, tu souffres d'être toi
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en survêt' noir, un bras d’honneur aux lois
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Qu’est-c'qu'y a d’rose en toi, à part c’truc où j’mets mes doigts?
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J’sais pas (ah, ah)
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J’veux pas qu’on vive ensemble, j’veux qu’on meure ensemble
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Parce que la mort rapproche et que c’est elle qui tranche
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Pour ça qu’le savoir-vivre n’est pas d’la politesse
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Mais de la politique pour prendre l’avis des gens
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Promouvoir l’irraison puis être pris pour exemple
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Donner des directions, donner des solutions
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Donner des directives sur la vie active
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Disant qu’la vie active doit être la vie des gens
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Comme une érosion d'émotions sélectives
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Envers religions, dévotions sans litige
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Funèbre oraison, enterrement sensitif
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Car la mort est la somme de c’que l’on ressent
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Et par ailleurs, on prend plus le temps de dire c’qu’on voulait (nan)
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On prend plus le temps de dire c’qu’on pouvait (nan)
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Faire, c’est-à-dire quasi tout refaire (faire)
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Les défauts apaisent l’absence de raisons
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Pas de namaste et peu d’modestie
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Corps dévasté, Magnum précis
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Cojones chargées, pas toi qui décides
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Radar a flashé gamos trop speed
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Enchaînement de mauvaises décisions
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Précipita graduellement l’accident
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Du coup, l’ambulancier devient ton confident
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Du coup, la mort fera de toi un bon vivant
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Du coup, les vers de terre feront ta transition (oh woh)
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Mais dis-moi qu’c’n’est pas moi mais qu’c’est la vie que j’mène, -ène
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Mais dis-moi qu’c’n’est pas moi mais qu’c’est la vie que j’mène
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Dems |