Song information On this page you can find the lyrics of the song Prendre corps, artist - Arthur H. Album song L'Or d'Eros, in the genre Эстрада
Date of issue: 30.03.2014
Record label: Mystic Rumba, Naïve Records
Song language: French
Prendre corps |
Tu me flore, je te faune |
Je te peau, je te porte, et te fenêtre |
Tu m’os, tu m’océan, tu m’audace, tu me météorite |
Je te clé d’or, je t’extraordinaire, tu me paroxysme |
Tu me paroxysme, et me paradoxe |
Je te clavecin, tu me silencieusement, tu me miroir, et je te montre |
Tu me mirage, tu m’oasis, tu m’oiseau, tu m’insecte, tu me cataracte |
Je te lune, tu me nuage, tu me marée haute, je te transparente |
Tu me pénombre, tu me translucides, tu me château vide, tu me labyrinthe |
Tu me parallaxe, et me parabole, tu me debout, et couché, tu m’oblique |
Je t'équinoxe, je te poète, tu me danse, je te particulier |
Tu me perpendiculaire, et sous-pente, tu me visible, tu me silhouette |
Tu m’infiniment, tu m’indivisible, tu m’ironie |
Je te fragile, je t’ardente, je te phonétiquement, tu me hiéroglyphe |
Tu m’espace, tu me cascade, je te cascade à mon tour, mais toi tu me fluide |
Tu m'étoile filante, tu me volcanique, nous nous pulvérisable |
Nous nous scandaleusement, jour et nuit, nous nous aujourd’hui même, |
tu me tangente |
Je te concentrique, concentrique |
Tu me soluble, tu m’insoluble, en m’asphyxiant et me libératrice |
Tu me pulsatrice, pulsatrice |
Tu me vertige, tu m’extase, tu me passionnément, tu m’absolu, je t’absente, |
tu m’absurde |
Je te narine, je te chevelure, je te hanche, tu me hantes |
Je te poitrine, je buste ta poitrine, puis te visage, je te corsage |
Tu m’odeur, tu me vertige, tu glisses, je te cuisse, je te caresse |
Je te frissonne, tu m’enjambes, tu m’insupportable, je t’amazone |
Je te gorge, je te ventre, je te jupe, je te jarretelle, je te bas |
Je te Bach, oui je te Bach, pour clavecin sein et flûte |
Je tremblante, tu me séduis, tu m’absorbe, je te dispute |
Je te risque, je te grimpe, tu me frôles |
Je te nage, mais toi tu me tourbillonnes |
Tu m’effleures, tu me cernes, tu me chair, cuir, peau, et morsure |
Tu me slip noir, tu me ballerine rouge |
Et quand tu ne hauts-talons pas mes sens, tu les crocodile, tu les phoque, |
tu les fascines |
Tu me couvres, je te découvre, je t’invente, parfois tu te livres |
Tu me lèvre humide, je te délivre, je te délire, tu me délire et passionnes |
Je t'épaule, je te vertèbre, je te cheville, je te cil et pupille |
Et si je n’omoplate pas avant mes poumons, même à distance, tu m’aisselle |
Je te respire, jour et nuit je te respire |
Je te bouche, je te balaie, je te dent, je te griffe |
Je te vulve, je te paupière, je te haleine, je t’aime |
Je te sens, je te cou, je te mollet, je te certitude |
Je te joue, et te veine |
Je te mât, je te sueur, je te langue, je te nuque |
Je te navigue, je t’ombre, je te corps, et te fantôme |
Je te rétine dans mon souffle, tu t’iris |
Je t'écris, tu me penses |