O génie s’il te plait, réalise-moi un souhait
|
Que j’puisse rêver comme un gamin dans un magasin d’jouets
|
Avec du cash bien frais, refait ça c’est c’que chacun sait
|
Re-frè j’te lâche un texte pour que les vrais me fassent un chèque
|
L'Élysée cache un traitre, qui ne nous défend pas
|
Pour les emplois pour ma retraite et celle de mes rents-pa
|
L'école de la débrouille, moi je descends de là
|
Pas celle des MP3 des blackberry des écrans plats
|
Et si tu comprends pas, c’est comme du plomb dans l’crâne
|
Non c’est pas l’ascenseur c’est toute la France qui tombe en panne
|
Le vice qui monte en grade, et mes poumons s’encrassent
|
Poussières de béton et d’HLM où tout l’monde s’entasse
|
On veut tous briller sous des spots lights
|
On passe des journées froides à la folie des hot nights
|
Autour de moi j’vois qu’au fur et à mesure les potes partent
|
Et un jour j’me dirais qu’la vie était une bonne blague
|
La nostalgie du narvalo, c’est que la souffrance, elle ne s’oublie paaas
|
Un matricule un numéro, une triste existence, moi j’ai cette vie laaa
|
Un fantôme qui sort du métro, qui doit s’lever si tôt, et ça fait si maaal
|
L’histoire d’un anti-héros, y a des choses normales dans mon récitaaal
|
Moment nostalgique, fantôme de mon passé
|
Victime du poids des mots et du choc d’images contrastées
|
Sur mon trajet y a du trafic et pas d’routes ombragées
|
Moments tragiques puisque des fils de rats nous font clamser
|
Musique orgasmique, et difficile épreuve
|
Y a des soucis des pleurs et des mères dépressives et veuves
|
On est précis mais seuls, on souhaite enlever les chaînes
|
Ma terre pleure son pétrole comme si on lui tranchait les veines
|
On a planté des graines qui nous donnent des mauvaises récoltes
|
Mauvaise école, avec des colts et les veaux-cer s’révoltent
|
L'étau s’resserre on perd sa cotte alors faut rester fort
|
On fuit la misère comme le diabète et l’cholestérol
|
J’veux qu’mes projets décollent mais ils disent que l’on est perdus
|
Poussières d’alcool, poussières de charbon que l’on éternues
|
Poussières de joints ou de verdures et j'écris des vers durs
|
Vice et vertu poussières d'étoile j’veux respirer d’l’air pur |