| Dans le silence de la nuit, je vois se drouler ta vie
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| Sur un vieux film en noir et blanc avec tes sњurs et tes parents
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| Dans ce bonheur en harmonie, leurs voix te parlent sans un bruit
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| Sur ces images un peu fragiles du temps o tout semblait facile
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| quel instant le film se casse, ici alors que tout semblait crit?
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| Vers quels tumultes et quelles frayeurs, depuis
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| Aura pu t’entraner la vie?
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| toujours fuir, l o l’amour t’attire
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| Toujours partir vers le meilleur du pire
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| Tu veux t’enfuir l o l’amour t’aspire
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| Ouvrir tes ailes o le dsir t’appelle
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| Sur le clavier du grand piano, une musique et quelques mots
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| Ont dessin ta vie entire avec ses ombres et ses lumires
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| De tes amours inacheves, tu fais des images enchantes
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| Qui nous emportent avec douceur dans la violence et dans la peur
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| quel endroit est-ce que tout casse un jour
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| Quand tu voudrais parler d’amour?
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| Et peu importe de brler ta vie, comme un enfant au paradis
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| Tu dois partir l o le feu t’attire, tu dois t’enfuir et ne plus revenir
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| Toujours partir l o l’amour t’aspire
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| Quitte souffrir, tu dois toujours t’enfuir
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| Entre les rires et les sanglots, l o ton cњur cherche ses mots
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| Il reste tant d’amour dire et de musique nous offrir
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| Tu nous as fait voler si haut en dposant sur ton tempo
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| Des oasis en plein dsert et des printemps pour tout l’hiver
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| Dans le silence de la nuit, je vois se drouler ta vie
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| Enrubanne comme un cadeau, sur le clavier du grand piano. |