| Quand je courais dans les rigoles, quand je mouillais mes godillots
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| Quand j’allais encore l’cole et qu’il fallait’se lever tt
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| J’avais peine ouvert la porte et vu la Mditerrane
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| J’tais dj dans la mer Morte juste au pied du grand escalier
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| En attendant que quelqu’un sorte pour jaillir comme une fuse
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| Puis je descendais le grand fleuve qui partait de la rue de Lvis
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| Qui passait par la rue Salneuve et se perdait dans l’infini
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| Alors, au square des Batignolles, je passais le torrent gu Pour voir les pigeons qui s’envolent quand on court pour les attraper
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| Alors, au square des Batignolles, je passais le torrent gu Pour voir les pigeons qui s’envolent quand on court pour les attraper
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| Sur le pont guettant les nuages, on respirait la folle odeur
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| Qui se dgageait au passage des locomotives vapeur
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| Et au coeur de la fume blanche, tout le reste disparaissait
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| On tait dans une avalanche qui venait de nous avaler
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| On tait dans une avalanche qui venait de nous avaler
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| J’tais un faiseur de miracles et tout le long de mon chemin
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| Je balayais tous les obstacles d’un simple geste de la main
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| En regardant les feux, quand mme mais simplement pour traverser
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| Sare que c’est moi qui, sans problme, dcidais de les faire passer
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| Sare que c’est moi qui, sans problme, dcidais de les faire passer
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| Je cours encore dans les rigoles, je veux encore me lever tt Et je vais encore l’cole pour apprendre chanter plus beau
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| Mais j’ai grandi jusqu’aux nuages o je m’invente un univers
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| Bien plus tranquille et bien plus sage que ne l’est ce monde l’envers
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| Mais j’ai grandi jusqu’aux nuages o je m’invente un univers
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| Bien plus tranquille et bien plus sage que ne l’est ce monde l’envers. |