| C’est moi qui ai choisi ce chemin difficile
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| Aujourd’hui je m’arrte deux pas du ravin
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| regarder le vide avec un air tranquille
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| Et si je n’ai pas peur, c’est de tenir ta main
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| Je n’ai plus qu' marcher vers l’tape suivante
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| En mettant tout mon cњur trouver le sentier
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| De plus en plus troit, de plus en plus en pente
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| Et qui dj serpente au milieu de l’t
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| Tu m’as tenu la main jusqu' ce coin tranquille
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| O nous avons pos nos valises et nos cњurs
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| Il me faut repartir vers les rues de la ville
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| Et porter des nouvelles au miroir du bonheur
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| J’en ai rempli ma vie depuis que tu existes
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| Et j’ai tari mes larmes au creux de ton regard
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| J’ai dcouvert la peur de t’avoir rendue triste
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| Et l’infinie fiert de te rendre l’espoir
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| Me revoil debout, je marche, je dcolle
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| Et je plane au dessus des fentres allumes
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| Des chemines qui fument et des praux d’cole
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| Et dj ma raison s’endort poings ferms
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| Un paysage entier couvert de feuilles mortes
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| Avec une barrire dans une fort
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| Quatre maisons de planches o s’ouvrent quatre portes
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| Au dedans la pnombre a gard son secret
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| Des voix qui se rpondent, touffes par l’automne
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| En un concert bizarre o les cris des oiseaux
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| Tous les secrets chos don’t la fort rsonne
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| Ont ml leur silence au murmure de l’eau
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| Si je traverse encore les secrets de la bible
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| Et l’corce du temps jusqu’au cњur de la vie
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| J’irai jusqu’au pays o rien n’est impossible
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| Et j’en rapporterai ce qui te manque ici
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| Et j’en rapporterai ce qui te manque ici |