Je cours derrière l’inspi frero, j’aimerais qu’elle vienne
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Je touche les limites du steme-sy, ouais comme Jérôme Kerviel
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J’ai subi les étapes, ne me dis pas qu’on en refait une
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La vie va trop vite pour oim, je dis «pause» comme Morpheus
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Des humains sont morts pour que des tours touchent les cieux
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Monde a l’envers, menton sur le poing, j’attends que le peuple ouvre les yeux
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Ils ne font qu’imiter les porcs, futur je m’y téléporte
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J’y vois l’inévitable, je cherche le Minority Report
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Je tape le beat tic tac
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Quand je débite c’est 10 claques
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Check mon bic qui t’accueille
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Imite l’habitant d’Itaque
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Je voyage… pas le temps pour du surplace
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Je découvre mon avenir perdu au fond d’une pochette surprise
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Je ne suis pas très sur de moi, ouais j’ai de sales doutes
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Tu vois Vova au stud', c’est comme Goku dans la salle du temps
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Profite de ta vie, tu ne retrouveras pas le temps qui manque
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Ne regarde pas défiler les heures comme si c'étaient des mannequins
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Derrière est mon passé, je me retourne
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Et les années passent, la roue tourne |
Moi derrière les basses j’attends le retour
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Tant de fois j’ai fait le tour de la rotonde
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Le soleil se couche
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Rouge le sol s'écroule
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Quand sable s'écoule
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Moi je suis seul et c’est tout
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J’attends que la fête passe pour m’inviter dans tous tes tracas
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Et quand cède la chance, la belle idylle n’a que la torpeur
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La tempête fait place aux habiletés des doutes et fracas
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Le temps c’est de l’argent, je cherche midi à 14h
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Les grands discours se brandissent pour me dire que je perds du temps pour rien
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À vouloir tant de mésententes réglées
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Moi je me dis que grandir sourd et mentir pour le pire c’est faire du vent
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Cours bien dans la couloir de tes attentes pétées
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Même avisé mon avis c’est que l’envie scellerait ton cœur
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Que le vice et les amis cèdent
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Que la vie c’est le répondeur
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Que vient à manquer le crédit
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À vrai dire
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Ma vision me l’a prédit
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Mais pas celle des sondeurs
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J’attends que le réel s’adapte à moi
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Non pas l’inverse
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Quoi
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Quand la pente se révèle comme à chaque fois tombe l’averse froide
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Mon horizon c’est la ligne verte |
Et le gris de ce contexte
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Et l’oraison de ma liberté
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Se crie dans ce bon texte
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Derrière est mon passé, je me retourne
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Et les années passent, la roue tourne
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Moi derrière les basses j’attends le retour
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Tant de fois j’ai fait le tour de la rotonde
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Le soleil se couche
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Rouge le sol s'écroule
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Quand sable s'écoule
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Moi je suis seul et c’est tout
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Un conseil: agis et t’en parles après
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On passe toute notre vie à gagner du temps pour en perdre
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Malheur des uns, bonheur des autres, je garde de la peine pour t’apaiser
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Porte du succès n’a pas né-so, je garde la pêche, je ne suis pas pressé
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Les courants je suis, sauf que les torrents divergent
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Et ma feuille me fuit, blanche comme la toundra d’hiver
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Moi je reste sincère, on m’a dit que je déconne
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Parce que derrière la porte, les menteurs te la mettent
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Le rap j’y arriverai, un peu comme à l'école
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Et ça peu importe la hauteur de la note
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J’attends, pendant ce temps le mal me fait des sourires
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Je ne parle pas d’argent pourtant je vis dans les soupirs
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Et puis qui peut voir toutes mes plaies sur le coeur |
J’attends mon avenir toute ma vie sur le quai
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J’espère pouvoir dire à mes enfants moi j’ai lutté
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Toi t’as une belle montre mais moi j’ai le temps
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J’attends…
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Comment garder l’attitude droite quand les tirs t’attendent au tournant?
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Donner les gages de la patience d’un événement juste impossible
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Comment larguer l’habitude froide
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De te dire que tu as tant de tourments
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Que se dégage de ta carence un élément brusque et nocif
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J’attends quoi?
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De kicker la prod'
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Croire que la vie me graissera les pattes
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Mais dans les veines ou le cadran, l’aiguille te laissera des marques |