Je parles pas de pauvreté rien que l'échantillon me saoule
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Même étant dans le clan des MC champion, y a que des gentilshommes saouls
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Des killer bizz à la Maya l’abeille
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Chaque fois qu’ils vendent, qui rappent, y a une voix qui leur dit que là où y
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a la maille, y a la baise
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Rap et drogues portionnes le compte en banque jusqu'à 44 ans
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Mais oublies j’en demande pas tant pareil pour mes parents qui attendent
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Si je monte plus vite qu’un frère que faire pour qu’il m’allume pas
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Dans les dents ça fait mal une tarte et ouais le bon climat nulle part
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Histoire de 2 res-noi qui taffent pas que le matin mais plutôt nuit et jour
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Pour recevoir ni tes mains, ni tes joues
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Vérité qu'à peu près tous mes gars savent, chutés tout mais pas ça
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C’est pas pour mes potes, pour mes cailles ça
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Une poucave prend n’importe qui pour amant, pour un oui pour un non
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Pratique la langue des gentils couramment
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Y a que des bâtards, je suis trop éveillé pour dire que ça me déçoit
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J’ai la fureur, la fièvre pas que du samedi soir
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Ouais faut vendre le shit quand le fric y parle pas
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Pas de potes, ni de bande rien que des barbares
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Ouais faut vendre le shit quand le fric y parle pas
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Et pour la maille ça se finit en tchiki bah bah
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Chez nous c’est de-spee, vas cement-dou y a pas d’argent qui se mendie
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Y a trop de gens qui bandent, trop de gens qui glandent et pas de gens qui
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bandits
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Sur le banc je discute tandis que tandis que lui demande du feu
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Et qu’un ient-cli me tend dix keus
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La même quand il pleut, ça bicrave les barrettes sous les halls
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Pendant que les gentils vieux, eux dicavent la baguette sous l'épaule
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Certaines tapettes jouent les chauds mais rien à foutre faut se remplir les
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bourses
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C’est shit et courses, chaque jour, chaque nuit on ne vit que pour ça
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Ivre et tous bad c’est le bizz ou pas de flouze
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Plus de tise ou de partouze
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Plus de tass' qui te font des bisous de partout
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Y a peu de mec dans la tèce qui bossent
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On est le genre type que les dès-kis en Levis Strauss et qui vesqui le boss
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Caille-ra en baggy, caille-ra endurci ou même
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Caille-ra sans amis, je reste une caille-ra en sursis tout de même
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C’est pour les cailles et pas pour les gentilshommes
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Comme dit Djemai chez nous on fuck les cliques de championnes
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Ouais faut vendre le shit quand le fric y parle pas
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Pas de potes, ni de bande rien que des barbares
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Ouais faut vendre le shit quand le fric y parle pas
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Et pour la maille ça se finit en tchiki bah bah
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Je te parle de gang, de planques, de chiffres d’affaires, de francs
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Que seuls les vendeurs de shit savent faire depuis le temps
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Les bandes de petit s’affairent à foutre la merde dans le tier-quar
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C’est pas juste pour le plaisir d'être tricard, ça paie
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Avec mes gars tard le soir ça veille
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On décolle dès que les shtars s’amènent
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Une heure plus tard c’est la même
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Une 306 et des phares, ça te met la puce à l’oreille
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la plupart taffent mais pensent plus à l’oseille sale
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Aux belles sapes, aux belles femmes, au soleil, aux rettes-ba, au détail
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Défoncé on aime ça, on est fly
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Et on le fait, on regrette pas, on est die
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C’est ça dans le ghetto ouais
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Faut vendre le shit mec
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(dialogue)
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La traitrise, on s’y habitue pas tchiki pah pas
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Et on collecte le manche courant comme un qui parle pas correctement
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En plus les connaissent pas l’entraide préfèrent les escales en traitre
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À l’occas', écoutes un peu comment elles se parlent entre elles
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Disons plutôt un blanc plutôt qu’un noir
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Je préfère durer un an plutôt qu’un mois
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Sans avoir à jouer les langues de pute au parloir
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Joues les menaces avec un avocat qui me dit «mais donnez leur des noms
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Comme ça vous serez tous blanchis dans le meilleur des mondes»
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à qui sait le mieux le vendre même des airs de peace and lova
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Moi je donne le tempo à qui sème le vent
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Mon bizz c’est le rap et même largué mon père y croit, rien que les doigts y
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croisent
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Tu sais que je suis de la race qui aime marquer son territoire
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Ouais faut vendre le shit quand le fric y parle pas
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Pas de potes, ni de bande rien que des barbares
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Ouais faut vendre le shit quand le fric y parle pas
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Et pour la maille ça se finit en tchiki bah bah |