Song information On this page you can find the lyrics of the song Yoyo, artist - Salif.
Date of issue: 16.10.2011
Age restrictions: 18+
Song language: French
Yoyo |
Moi je garde un œil sur le monde l’autre sur mon compte épargne |
Le premier qui comptait parler, en l’air moi je le monte |
Si ils savaient ce qu’on prépare, l'état peut mater ma trique |
J’ai que faire des mathématiques je compte les parts |
Les mômes collectionnent les allers-retours au parquet |
Akhi, même menottés jambes écartées ils jouent les Scarface |
Question d’honneur on passe de la guerre au meurtre |
En 2007 ce qui marche c’est la 0.9 |
Sur le banc des accusés désabusé |
Je suis désolé madame la juge plus rien ne me surprend |
Comme MST le mot respect est détesté |
Dans une cave de ma cité quelques petits l’ont séquestré |
Préfèrent sécher les cours aller chercher les sous |
On t’envoie plus au shtar maintenant on t’envoie chez les fous |
Nous, c’est pas la bise mais du haschich qu’on te fait |
À l’hôpital le rayon psychiatrie affiche complet |
Pense au cercueil quand le moral est au plus bas |
Quand je cherche à voir des traîtres je regarde dans l'œil du Judas |
Moi, pour quelques billets on te plombe, cerné par les rageux |
Le climat est orageux, les peines de prison tombent |
Non, c’est pas nous, non, c’est la loi qui s’est gaufrée |
Le bédo, vaut mieux l’avoir dans le coffre plutôt que d’avoir à le coffrer |
Big up aux mecs qui se font passer le yoyo |
Pas à tous ces rappeurs de merde qui sont bons qu’a faire des «yo yo» |
C’est la misère donc je charbonne |
Assurément si Salif te l’a vendu c’est de la bonne |
Mes boloss me réclament de la skunk mais Amsterdam c’est la merde |
Y a du verre dans la verte |
La police s’affole et enquête, nos taros les inquiètent |
Nous on hésite jamais longtemps entre un McDo et un tiep |
Le mouv' m’a pas vu venir |
Je suis arrivé par derrière, sans vaseline, donc forcément ça fait mal |
Et j’irai pas faire la pute, pour un salaire dérisoire |
Avec mon passé de sac à puces je viens marquer mon territoire |
Mon pedigree, demandez leur de l’indiquer |
Au bal des pitbulls le rottweiler s’est invité |
Un téléphone pour l’amitié, un téléphone pour le biz |
Sur le téléphone de l’amitié personne m’appelle, les gens me bipent |
Les mecs en chien deviennent dingues, via le bitume |
Ils sont pleins d’ingratitude, ils ont la flingue attitude |
Pour une place ou pour une tass, les barillets se vident |
Pour du cash, des mecs du même quartier se niquent |
On a la dalle, marre de vivre en chien |
Chez nous le taf c’est plus difficile à trouver qu’un 6.35 |
Manpower nous le dévoile |
En gros comme leur logo ces bâtards veulent nous voir à poil |
Les gars débranchent à force de squatter le banc |
Croyez-moi le cœur est noir et bien souvent la page est blanche |
Retranscris la rue comme je la vis, comme je la vois |
La vie qui vient d’en bas frangin ça ne s’invente pas |
Touchés par le syndrome |
Plus les seins sont gros, plus les sommes dépensées par les miens sont grosses |
Harponnés, michetonnés |
Pour du cash money n’importe quelle âme se monnaie |
Pistonné par le vice, un gros oigt-d à la PJ, à la police et ses services |
Dans ma tête c’est le séisme |
Des images chocs qui tournent en boucle comme sur LCI |
Ça saucissonne et ça rançonne |
Ma daronne comme tous mes soss et tous les autres je la rends folle |
Mes parents ont lutté pour m'éduquer |
Mais comme j'étais buté j’ai préféré être réputé mec |
Les lois sont niquées, les jeunes sont niqués |
La vie c’est compliqué donc faut la niquer |
Pardonnez mon langage je ne suis qu’un jeune lambda face à vos juges et vos |
gendarmes |
Ma politique face aux ventes d’armes? |
Que les mieux armés déstressent, que les autres se taisent sinon c’est le |
brancard |
Sponsorisés par le SAMU |
C’est avec les loups de ma meute que les autorités s’amusent |
Pas là pour faire le bandit ça je le revendique |
Je suis un enfant de la balle, comme d’hab' je rebondis |
Je regarde mes frères jongler avec les peines |
T’es rentré, t’es ressorti, t’es retombé avec les mêmes |
Loin des casses et du vernis, ton regard s’est terni |
C’est la zermi ton mandat de dépôt s'éternise |
Dans la tête la casbah, dans la poche un rasoir |
Ton trou de balle appréhende déjà le prochain parloir |
Oublié de tes amis |
Mais quand tu ressors ils sont tous là: «Wesh bien ou quoi la famille ?» |