
Date of issue: 27.02.2003
Song language: French
Le Même Quartier(original) |
On est peut-être pas fait pour tous s’entendre comme au téléphone |
Mais vive la technologie, j’exporte ma gamberge à travers ce microphone |
Posé à Polygone, à tête reposé, en train de poser la bombe underground |
Nucléaire qui fera sauter l’hexagone |
Comme Hiroshima, par ses secousses fait trembler les fauves dans la brousse |
Les accros d’couscous, les zoukeurs d’secouss je vous représente tous |
Depuis l'époque de la MJC aux micros-fil |
Projette en relief le portrait du monde aussi crapuleux qu’un nécrophile |
J’te parle même pas des zoophiles, ce monde c’est pas du gâteau man |
Rien qu’on s’emmerde jusqu'à ce qu’on s’nique comme les scato' man |
Heureusement qu’il reste des gens bien, qui se lèvent tôt man |
Nique les mythomanes, j’ai des potes c’est des cleptomanes |
On a tous bu, la tasse dans la merde |
Tous ceux qui battent des nageoires sans cesse pour pas s’noyer dans un tas de |
merde |
On a pris goût à souffrir, mais faut s’ouvrir pour s'étendre, pour s’entendre |
Faut dialoguer avec respect sans se gonfler ni prétendre |
Savoir attendre son tour, que tu sais un dur ou un tendre |
Faut pas se leurrer, on part tour à tour |
Que ça soit violemment, naturellement |
Pour ceux qui menacent de mort s’mythonne en tête que eux ils vivront |
éternellement |
J’aime bien les gens simples et humbles, qui savent communiquer sympathiquement |
Comment parler de paix alors que certaines se haïssent pathétiquement |
C’est pratiquement impossible donc encore rester impassible |
Tout le monde est passible d’une sentence |
Je viens de là où les jours de mort et des hagars sont aussi attendus que le |
jour de leur accouchement |
Pour leurs mères c’est tendu |
Là où les nuits sont noircis par les caractères paros qu’on blesse ton ego |
Au regard des gens tu fais payer le tarot |
D’un moment à l’autre ça peut virer à l’horreur, on préjuge mort |
Dans la rue tout l’monde peut se faire juge, procureur |
On a le coup de foudre pour l’acier, la parole devient brute |
Même quand t’as un môme t’es pas gracié |
Après les jours de deuil, on prend les mêmes, on recommence |
C’est con c’est toujours la même chanson donc, c’est toujours la même danse |
On est peut-être pas issus des mêmes couilles, on a peut-être pas tété le même |
sein |
On a peut-être pas le même sang mais on aime le même son |
On a les mêmes gueules, les mêmes dégaines |
Avec les mêmes guns on dégaine |
On aime les mêmes biz, les mêmes voitures qui roulent la nuit |
Avec les mêmes meufs dans les mêmes boîtes de nuit |
Gros, en gros on a le même quartier |
J’ai fait le tri d’mes fréquentations, suivant la façon dont on se comporte |
Connaissant la nature de l’Homme, moins j’ai d’potes mieux j’me porte |
Je me suis rendu compte à quel point le rap avait bousillé les gens |
Jusqu'à les rendre méchants, même chiant |
Ça devient chaud d’faire de l’argent |
J’sais rapper comme personne, comme t’aurais fait, je profite de ce don |
L’inconvénient avec mon miel, attire autant d’abeilles que de bourdons |
Et pourtant, combien de fois j’ai dû gratter le croûton de la marmite |
Est-ce toi qui me fais les courses quand mon frigidaire est vide? |
Je connais la faim autant que la Fatiha |
Issu des bidonvilles, du bled |
Je suis venu en France tout sec avec un gros bide plein de vers solitaires, mec |
Inch’Allah que le rap me soit bénéfique |
Je suis sur une mission, débordant de projets, d’astuces, d’ambitions |
Que ça soit prolifique, j’envoie la mama faire ses beaux jours |
Et que le mariage de ma sista lui soit magnifique |
Y en a qui ont choisi de rapper «ces soirées-là», moi j’ai choisi de rapper |
cette vie-là |
Donc c’est pas de la bite mais du bitume jusqu'à ma villa |
Sans calculer les rumeurs mythos les à ce qui paraît |
Fais comme je fais reste le même, change pas quand j’apparais |
J’ai rien de plus que toi si ce n’est ce flow cette voix, qui fait que Rohff |
c’est moi |
Je rappe rafale comme un Scorpio |
Pas besoin d’grimacer dans les photos, de menacer dans les interviews |
On sait comment se finit une carrière au top 50 des voyous |
Casque intégral, bécane, 11.43, fuck you |
Moi je suis pas là pour faire le zoulou comme des yoyos |
Mon album [s'troque contre du shit au chtar par les yoyos |
Les fous en sont dingues, les folles en raffolent, les marmots nous kiffent |
Demande à la FNAC, toujours le CD qu’on vole |
En gros, on a le même quartier |
On est tous des créatures de Dieu, tous à la même hauteur |
Tu fais pipi-caca comme moi quand tu te lèves le matin |
T’as rien d’plus, ni de moins, tu comprends, ewa |
15/12/77, ma date de naissance, venu au monde en silence |
Avec des grosses baffes pour me faire chialer, d’entrer la violence |
C’est du ventre de ma mère que je m'élance, rien ne m'étonne |
Le cœur anesthésié mes larmes se retiennent |
Sauf sur les vannes de crapules 10 fois plus drôle que Jamel en scène |
Oh no, j’suis pas surhumain, comme toi je saigne, j’ai pris goût à la douleur |
J’aimais bien les tibias contre tibias |
Les coups de plafond dans le mur pendant les périodes nerveuses |
Sur les bâtards j’aimais bien me défouler |
Phalanges gonflées traces de chicots les poignées foulés |
À toutes peaux recousues, poumons perforés, arcades pétées, césariennes, |
crânes balafrés |
Ceux qui ont déjà voyagé dans le coma l’ont échappé belle de justesse |
Qui portent pas plainte, balancent pas, appliquent leur propre justice |
En 86 y a eu cet accident d’voiture, j’ai mordu ma langue découpée en 2 |
J'étais à 8 points de sutures de ne pas rapper |
T'écouterais qui en ce moment tu kiffes |
Moi j’ai gueulé ma race, attaché pour pas que la bouche se ferme, recousu à vif |
99 j’ai perdu 7 potes, j’ai jamais eu aussi mal au ventre |
À n’en pas fermer l'œil, souvent le onze contre ventre |
Souvent les plus grandes douleurs sont muettes |
Je trace ma route le temps que personne ne me pousse à le buter ou à me faire |
uer-t |
Trop consciencieux pour tomber naïvement amoureux, contrairement aux insoucieux |
Naturellement rigoureux, parfois anxieux voir douteux ce qui me rend plus |
vigoureux |
S’accoutumant à surmonter les moments douloureux |
Pour tenir la route dans ce monde tu sais combien il faut être futé |
Tous créatures de Dieu, on a le même quartier |
(translation) |
We might not all get along like on the phone |
But long live the technology, I export my gamberge through this microphone |
Down at Polygon, head rested, planting the underground bomb |
Nuclear that will blow up France |
Like Hiroshima, with its tremors shakes the beasts in the bush |
Couscous addicts, jerk lovers, I represent you all |
From the days of the MJC to the mics |
Projects in relief the portrait of the world as villainous as a necrophiliac |
I'm not even talking to you about zoophiles, this world is not cake man |
Nothing we bother until we fuck like the scat 'man |
Fortunately, there are still good people who get up early man |
Fuck mythomaniacs, I have friends who are kleptomaniacs |
We were all drunk, the cup in the shit |
All those who flap their fins constantly so as not to drown in a pile of |
shit |
We got a taste for suffering, but we have to open up to spread out, to get along |
Must dialogue with respect without inflating or pretending |
Know how to wait your turn, whether you know a tough or a soft one |
Don't kid yourself, we take turns |
Let it be violently, naturally |
For those who threaten death, they mythologize that they will live |
eternally |
I like simple and humble people, who know how to communicate sympathetically |
How to speak of peace when some hate each other pathetically |
It's practically impossible so still remain impassive |
Everyone is subject to sentencing |
I come from where the days of death and hagars are as expected as the |
day of their birth |
For their mothers it's tense |
Where the nights are darkened by the characters paros that we hurt your ego |
In people's eyes you charge the tarot |
From one moment to another it can turn to horror, we prejudge death |
In the street anyone can be judge, prosecutor |
We have a crush on steel, the word gets raw |
Even when you have a kid you are not pardoned |
After the days of mourning, we take the same ones, we start again |
It's stupid it's always the same song so it's always the same dance |
We may not be from the same balls, we may not have suckled the same |
breast |
We may not have the same blood but we like the same sound |
We have the same faces, the same quickdraws |
With the same guns we draw |
We like the same stuff, the same cars driving at night |
With the same girls in the same clubs |
Dude, basically we have the same neighborhood |
I sorted out my dating, according to the way we behave |
Knowing the nature of Man, the less I have friends the better off I am |
I realized how much rap had screwed people up |
Until making them mean, even boring |
It's getting hot to make money |
I know how to rap like no one, like you would have done, I take advantage of this gift |
The downside with my honey, attracts as many bees as bumblebees |
And yet how many times I had to scrape the crouton from the pot |
Are you the one shopping for me when my fridge is empty? |
I know hunger as much as Fatiha |
From the slums, the bled |
I came to France dry with a big belly full of tapeworms, man |
Insha'Allah may rap benefit me |
I'm on a mission, brimming with plans, tricks, ambitions |
Let it be prolific, I send the mama to make her days beautiful |
And may my sista's wedding be beautiful to her |
There are those who chose to rap "those evenings", I chose to rap |
that life |
So it's not dick but bitumen to my villa |
Without calculating the rumors mythos them to what seems |
Do as I do stay the same, don't change when I appear |
I have nothing more than you except for this voice, which makes Rohff |
it's me |
I rap burst like a Scorpio |
No need to wince in the photos, to threaten in the interviews |
We know how a career as a top 50 thug ends |
Full face helmet, bike, 11.43, fuck you |
Me, I'm not here to do Zulu like yoyos |
My album [swaps for shit au chtar by the yoyos |
The crazy people are crazy about it, the crazy people love it, the brats love us |
Ask FNAC, always the stolen CD |
Basically we have the same neighborhood |
We're all creatures of God, all equal |
You pee-poo like me when you wake up in the morning |
You have nothing more, nothing less, you understand, ewa |
12/15/77, my date of birth, came into the world in silence |
With big slaps to make me cry, to enter the violence |
It's from my mother's belly that I spring, nothing surprises me |
Anesthetized heart my tears are held back |
Except on the valves of scoundrels 10 times funnier than Jamel on stage |
Oh no, I'm not superhuman, like you I bleed, I got a taste for pain |
I liked shins against shins |
Ceiling hits in the wall during nervous times |
On the bastards I liked to let off steam |
Swollen knuckles snag marks sprained handles |
To all sewn skins, punctured lungs, broken arches, caesarean sections, |
scarred skulls |
Those who have ever traveled in a coma have narrowly escaped it |
Who don't complain, don't waver, apply their own justice |
In 86 there was this car accident, I bit my tongue cut in 2 |
I was 8 stitches away from not rapping |
You would listen to who you're into right now |
Me, I yelled at my race, tied so that the mouth wouldn't close, sewed up raw |
99 I lost 7 friends, I never had so much stomach pain |
Without closing an eye, often the eleven against belly |
Often the greatest pains are silent |
I trace my route until no one pushes me to kill him or make me |
eu-t |
Too conscientious to fall in love naively, unlike the careless |
Naturally rigorous, sometimes anxious or even doubtful which makes me more |
vigorous |
Getting accustomed to overcoming the painful moments |
To hold your own in this world you know how smart you have to be |
All creatures of God, we got the same neighborhood |
Name | Year |
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Trop Dangereux | 2005 |
La Puissance | 2005 |
Sécurisé ft. Dadju | 2021 |
Tdsi | 2003 |
Le Son Qui Tue | 2004 |
Qui Est L'exemple ? | 2003 |
Ti amo t'es à moi ft. Amel Bent | 2013 |
L'Expérience ft. GIMS | 2021 |
Rap Game | 2008 |
Maintenant ou jamais (feat. Rohff) ft. Rohff | 2012 |
On fait les choses ft. Pit Baccardi, Rohff | 2019 |
Paris | 2008 |
Loyauté | 2023 |
Fraude ft. AP du 113, Intouchable | 2024 |
Fake Love | 2021 |
Tout passe | 2021 |
Ne me juge pas | 2021 |
Raisonner | 2021 |
Hall of Fame | 2021 |
Trop d'histoires | 2021 |