| Sans perdre des yeux ma cible je té-mon marche par marche
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| Bien plus qu’un soldat je suis un black spartiate
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| J’n’ai jamais baissé le gun, j’l’ai jamais fait pour le fun
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| J’aime représenter mes keums, ma rime claque sa race
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| Je la place droit dans l’crâne, je n’tire pas dans le bide
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| J’te finis avec la crosse quand mon chargeur est vide
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| Pas facile de marcher dans mes grolles
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| J’vais vous mettre vraiment l’seum, j’vais faire les bails négro, Demolition
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| C’est la jungle et la haine, m’aident à survivre
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| J’m’adapte à la crapulerie des bougs, j’ai besoin d’ennemis pour vivre
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| Cette merde me pète les couilles
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| Les salauds qui voulaient me briser hier, aujourd’hui me lèchent les boules
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| Et je cours sur un terrain de mines
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| Mais j’garde mes plumes et ma rage, m’enlèvent ton estime et mon coté humain
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| J’atteindrai le sommet seul si les putes nègres me délaissent
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| Analyse comme tu peux tu ne grilleras pas mes faiblesses
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| J’suis un boug de la street-zère j’t’en prie ne m'épouse pas
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| Laisse-moi faire mes dièz et mon pèse vas-y pousse toi
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| Le drapeau levé
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| Tous les connards barrez-vous
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| Les scarla sont au garde-à-vous
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| Je rappe pour de vrai
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| Et ma life c’est des crimes et du sang
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| Des rimes et du son, je n’fais pas ça pour des milles et des cents
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| Mais pour des millions en euro six ou sept zéros
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| Ma secrétaire qui me peps dans mes roro dans mon bureau
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| Je n’ai pas peur de la mort si c’est mort c’est qu’c’est ça la vie
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| J’préfère être roi en enfer plutôt qu’esclave au paradis
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| La dignité la fierté notre force nous la gardons
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| Même si j’ai la couleur je ne servirai pas d’charbon
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| Même dans l’agonie seul dans la folie ou noyé dans ma peine
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| Je me relève comme un chevalier d’Athéna
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| C’est trop dur pour un renoi ce-fran encore plus dans le game
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| Le même sang mais le mien bout dans mes veines
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| Les lascars se cachent pour pleurer moi mes larmes elles ne tombent pas
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| Peut-être j’aurai d’la pitié mais quand tu s’ras allongé terre-par
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| Les bougs sont en mode «Hollywood, street-acteur»
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| Rien qu’on parle d’la street alors qu’on la connait par cœur
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| Les Mc ne me foutent plus de claques
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| Trop de ploucs dans les bacs, les anciens, eux n'écoutent plus de rap
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| Me voir tomber en galère ça mon frère ça n’te gène pas
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| Tes paroles sont fake tu me checkes mais tu ne m’aimes pas
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| L’Euro nous a rendu animal, cannibale
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| On s’exprime par injures, par les coups, par les balles
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| Moi-même j’ai failli die pour d’la haine gratuite
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| J’ai décoché des crochets pour qu’ils prennent la fuite
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| C’n’est pas nécessaire qu’j’appelle ma clique
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| Et les mains qui te brisent sont les mêmes qu’entretiennent ma p’tite
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| Ma life est une feuille bourrée de ratures
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| Plus rien ne me surprend l’homme est mauvais de nature
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| Ça veut fuir le réel par la fume ou la picole
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| Les rappeurs pour un p’tit buzz croit même chier du pétrole
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| Rien ne sert de faire le zoulou, hardcore ou même de-spee
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| Quand la colère fuse elle fume la flamme de nos esprits
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| Respire, prends ton temps rien ne sert de courir
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| Il y a beaucoup de violence camouflée derrière mon sourire
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| Après chaque batailles gagnées prends le temps de t’en réjouir
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| Pas d’homme au-dessus des hommes n’oublie pas que tu vas mourir |