Yo ! |
La lune est pleine et la nuit est dark
|
J’ai comme un mauvais pressentiment sur les anges et les démons qui jouent aux
|
cartes
|
Je marche seul, je prends l’air dans mon tier-quar
|
Évasif est mon regard, Mobb Deep dans le MP3
|
Dans ma tête, je fais le bilan, je cogite
|
Du temps passé trop vite, après le cash on court toujours trop vite
|
Puis un frisson me glace le sang
|
Je suis guetté par la faucheuse et une rafale me frappe sur le champ
|
Merde comme si l’avenir ne m’aimait pas
|
Je me pé-ta mais je ne me relèverai pas
|
Donc le fil casse, plus d’espoir dans mes yeux
|
Ce soir un homme est mort, j’ai des comptes à rendre à Dieu
|
On ira tous devant le boss des boss
|
On regrette toujours quand les choses se corsent
|
Quand c’est mort que la faucheuse t’emporte de force
|
Quand le sort a fermé sur toi la porte du coffre
|
Aucun d’entre nous ne partira avec des billets
|
Chacun d’entre nous de nos erreurs on devra payer
|
Le choix est à l’homme qui fera, paiera
|
Et quand les choix dépassent l’homme, qui mourra, verra
|
Après avoir perdu la vie et vécu durement
|
Me voilà seul devant la barre, voici mon jugement
|
Mes parents m’aimaient bien, m’ont toujours donner du love
|
Mais la vie au quartier ne m’a pas donné du bol
|
Et j’ai toujours gardé la foi, je parlais dans mes prières
|
Éradiquer de ma tête toutes les pensées meurtrières
|
Tout fait pour être un homme sage, un homme bon
|
Mais la rue veut que les hommes bons se fassent manger par les numbos
|
J’ai tendu l’autre joue, ce bâtard avait un gun
|
J’ai pardonné mon pote et l’enfoiré a fait la gueule
|
Le coté cool me rendait faible alors je l’ai viré
|
Et quand mon frère se faisait test, on allait tirer
|
Personne ne connait la suite, connait vraiment le sujet
|
Quitter la mosquée ou l'église, et continuer de gruger
|
Le bien est généreux mais le mal est plus rusé
|
Ayez pitié de moi, mon Dieu qui est en train de me juger
|
On ira tous devant le boss des boss
|
On regrette toujours quand les choses se corsent
|
Quand c’est mort que la faucheuse t’emporte de force
|
Quand le sort a fermé sur toi la porte du coffre
|
Aucun d’entre nous ne partira avec des billets
|
Chacun d’entre nous de nos erreurs on devra payer
|
Le choix est à l’homme qui fera, paiera
|
Et quand les choix dépassent l’homme, qui mourra, verra
|
Je n’ai pas été assez fort pour garder mon calme
|
Je n’ai pas été assez fort pour protéger mon âme
|
Et le mal m’a subtilisé mon âme, je suis tombé dans le brouillard
|
Et pour beaucoup de sang sans les larmes
|
Quand le diable nous charme, il se fait insulter
|
Puis on tombe dans ses bras à force de difficulté
|
Oui la difficulté, les épreuves qu’on endure
|
Dans toutes nos questions, y’a pourquoi la vie est dure?
|
Et trop ont baissé les bras, ont un cœur mais en fer
|
Et trop ont perdu la foi, n’ont plus peur de l’enfer
|
On se bat, on rit, on pleure, on cogite
|
On t’implore chaque jour d'établir une logique
|
Pourquoi cette balle perdue? |
Cette mère qui pleure?
|
Pourquoi toutes ces famines et mes frères qui meurent?
|
On souffre à travers le monde de Cotonou à l’Irak
|
J’attends mon verdict, le monde a besoin d’un nouveau miracle
|
On ira tous devant le boss des boss
|
On regrette toujours quand les choses se corsent
|
Quand c’est mort que la faucheuse t’emporte de force
|
Quand le sort a fermé sur toi la porte du coffre
|
Aucun d’entre nous ne partira avec des billets
|
Chacun d’entre nous de nos erreurs on devra payer
|
Le choix est à l’homme qui fera, paiera
|
Et quand les choix dépassent l’homme, qui mourra, verra |