| La rumeur est partie d’ici
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| Non loin du village et puis du pays
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| La rumeur est partie d’ici
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| Non loin du village et puis du pays
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| Mais n’aie pas peur de moi mon ami
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| Je ne suis pas vraiment ce que l’on dit
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| Moi j’ai un coeur qui chante et qui rit
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| Je ne serai jamais ton ennemi
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| Elle s’est posée un jour ici au village
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| Pour conter une histoire, une pleine page
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| Des ragots colportés tel un radotage
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| Tout était bien étudié pour que cela se propage
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| Mais personne ne voulait bien se demander
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| Si cela était vrai ou tout inventé
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| Et les seuls qu’il parait n’ont pas fait douter
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| Tous les bons gens rassemblés
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| Là dans l’ombre du clocher
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| Elle disait de toi de moi qu’on était fous
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| Qu’on n’avait pas le droit de se mettre debout
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| Que des gens ici bas étaient gardiens de tout
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| Et qu’il ne fallait surtout pas se rapprocher de leurs sous
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| Elle crachait et parlait de légitimité
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| Tel un trait par une crête où tout est limité
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| D’un côté les mauvais de l’autre les guindés
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| Elle m’a jeté où tu sais, je ne l’ai pas empêchée
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| La rumeur, la rumeur
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| Mais bien sûr comme toujours le temps est passé
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| Et la rumeur autour seule s’est effacée
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| Passer de bourg en bourg a dû l'épuiser
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| Faire jouer au coq du tambour n’a pas suffi à l’aider
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| Mais je n’espère pas que tous ces gens d'à côté
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| Tous ceux qui sont là-bas de l’autre côté
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| A quelques pas de moi qui peuvent écouter
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| Font de la rumeur un toit afin de se protéger
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| Elle disait de toi de moi qu’on était fous
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| Qu’on n’avait pas le droit de se mettre debout
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| La rumeur, la rumeur |