Song information On this page you can find the lyrics of the song J'ai travaillé dur, artist - Les Sages Poètes De La Rue.
Date of issue: 16.08.2009
Song language: French
J'ai travaillé dur |
Je vis par le microphone et la métaphore |
J’bénis mes pieds d’abord, 'trape des bottes puis met les pieds dehors |
La ville brille de mille feux quel que soit la saison |
J’bouge vers le parc, la cité dans ma ligne d’horizon |
Si j’monte sur scène, je grippe le mic comme au sénat |
Pour les nègs qui vivent vite et font comme Ayrton Senna |
J’emmerde le mécénat, c’est tout pour ma gueule |
Écoute cette merde, mon groupe la produite tout seul |
Occasionnellement je lance une rime à la Marc Dorcel |
Mais j’suis plutôt hardcore, au micro j’ensorcelle |
Je n’joue pas le justicier sans peur ni reproche |
Le monde à la dalle et veux se remplir les poches |
Il fait froid sur la Terre et ce blouson militaire |
Me donne l’air de partir ou de revenir de guerre |
Ce n’est pas une guerre mais une guérilla, on nous traite en paria |
Les keufs tout le temps cherchent à m’amener dans leur commissariat |
Y a pleins d’autres merdes que je voudrais étaler |
Tous les gens basanés ne sont pas tout le temps mes alliés |
Pleins de cons de nèg' jaloux me lorgnent du coin de l'œil, mais des sages |
poètes de la rue tu ne seras pas en deuil |
Comme un métal en fusion je matérialise la rime |
La dissous dans ta mémoire puis tu fais le vide |
Rapper pendant des journées est mon seul hobby |
J’caresse tes tympans de ma voix légère sur la symphonie |
Mon but est de balancer l’info, mais positive |
Je regarde les gens en train d'évoluer et de façon hâtive |
M'évade en mini-bus dans ta campagne |
Rien que pour découvrir la jeunesse, un public que je gagne |
Mon Rap est comme une géométrie spatiale complexe |
Parfois abstrait pour l'échauffement de ton cortex |
Et si je le pratique pendant des journées |
C’est pour ne pas succomber dans la solitude ou traîner dans la cité |
Comme un flash j'éclaire ta vision |
Tu comprends mieux les choses maintenant à travers mes chansons |
Tout se passe dans la musique, l’assurance des lyrics |
J’ai l’attitude qui me pousse à assumer la critique |
J’suis fort, te transporte, mon rap est comme le sport |
Si tu t’y adonnes alors fais donc un effort |
D’une précision chirurgicale, j’vois des MC’s, leur donne le courage pour |
affronter la vie |
Oh oui j’aime tant travailler, noircir les pages de pleins de cahiers |
Tellement que maintenant j'écris une bombe |
Chaque jour du calendrier |
Si toujours je parle d’amour, c’est que j’aime la contempler |
Au lieu de replonger dans la solitude |
David Banner style de nazitude |
J'écris des rimes rudes comme mon pote Skaner |
Résonnent avec exactitude comme fait ma mère |
Les studios je maque, les études je laisse, les idiots je claque |
Quiétude rechercheur, l’altitude j’cale |
Car en haut mes yeux sont fixés, l'Éternel est mon bouclier |
Et quand j’te parle de Lui c’est qu’j’ai l’intention de faire tout briller |
autour de moi, le changement, la belle vie |
J’veux m’approprier le monde est je le dis prétentieusement |
J’gronde cet enfant qui traîne encore dehors à minuit |
On ne devrait pas laisser les gosses connaître la vie de nuit |
Celle qui m’a rendu dur, hier j’ai tout vendu |
Pure cheese, beuhzeuh nature ou coupée comme ma voiture future |
Ma tour, la jeunesse devient |
J’dis pas que j’suis un devin mais j’avais prévu la merde d’aujourd’hui et je |
connais celle de demain |
Et puis c’est pas une affaire mince |
Les flics te coincent, puis te pincent |
Prince de la cité, au poste t’es moins qu’un ien-ch qu’on veut lyncher |
Estomac qui gargouille avec embrouilles qui raboulent |
Mon pote Thomas qui magouille avec des golgots maboules |
À Boulogne ville, la vie coule, s'écoule, c’est cool ou pas? |
Mais évite les coups bas des plus lâches doudi ou douda |
Marche avec la protection des dieux ou Bouddha |
Allah ou le flingue planqué sous ton coude |
Dingue liste, machine à dealer du haschisch |
Pour du cash, chiche, peut faire couler ton cassis |
Ce cachent ici comme Apaches, officient |
Certains trichent pour la suprématie comme Sisi |
Le soir ils sortent le schlass même si ce n’est pas nécessaire |
Feuilles, shit, chattes, Mercedes, SFR |
Laisse faire ma biche, j’connais mon business |
J’suis plus science que fiction |
Et l’immanence de ma diction stresse |
Oppresse l’MC, et même s’il m’aime j’le tep’s, j’le ken, j’le teste |
Puis le ger-m' comme un M&M's |
Reste là, non on t’laisse pas, manifeste pas |
Seresta, t’es pas fort mais j’te ferai ta fiesta |
Donc laisse ta veste espèce de pêche |
Déteste tous ceux qui se disent best que les MC’s de l’Ouest |
De l’Est jusqu’au Sud, j’reste le Noreaga, le Capone |
Le Castro au mic trop ennemi Le Zemmour ou peu importe |
97 les poètes exportent encore plus d’amour |
J’ai travaillé dur, noircit les pages de plein de cahiers |
Maintenant j'écris une bombe chaque jour du calendrier |
Mon pote cache une dague dans son cuir ¾ |
Alors je compte sur lui, laisse la mienne au placard |