| Dany Dan
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| Dans la jungle urbaine l’homme agit comme un animal
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| Mais avec les femmes il agit comme un cannibale
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| Parle de folles nuits torrides dans des appart'
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| De jambes qui s'écartent d’hôtels de soirées, de tât'
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| Mais qui savait qu’en fait ces neg' nous mentent
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| Servent les mêmes, mêmes couplets d’aventures démentes
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| Je connais l’scoop, écoute la soupe
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| La soirée démarre et notre jeune frère quitte sa troupe
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| Rendez-vous avec une petite, il nous disait encore hier
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| «Moi les femmes, j’les traite comme des serpillières
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| Toutes des chiennes, aucune d’elles n’vaut la peine
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| Pas de câlins j’ken, je les prends comme elles viennent»
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| Mais maintenant regarde mate t’es sur les champs
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| Main dans la main faisant les magasins avec cette belle enfant
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| J’avoue qu’elle est bien, je lui donne environ 20 ans
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| Mais à te voir on croit que tu l’aimes depuis plus de 15 ans
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| Maintenant tu viens nous mentir ce qu’elle t’a fait
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| J’ai cru entendre une sombre histoire dans les chiottes d’un café
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| Stop ton bluff, t’es qu’un crève la meuf
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| Tu lâcherais tous tes frères juste pour un plan de seuf
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| Refrain
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| Stop ton bluff t’es qu’un crève la meuf
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| Tu lâcherais tous tes frères juste pour un plan de seuf
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| Et quand elles te galèrent tu reviens,
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| Quoi d’neuf tu pleures
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| Moi qui croyais que t'étais un ruffneck-mec-sans-coeur
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| Zoxea
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| Au début c'était je n’veux plus entendre parler d’elle
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| Car elles sont toutes les mêmes
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| Et m’amènent que des problèmes,
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| Une fois qu’t’y gouttes elle t’envoûte
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| Et puis après tu es cuit si pendant la nuit
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| Tu lui a dit j’suis celui qui t’aime
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| Alors qu’t’es celui qui ken
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| Sans doute celui qui aime s’en foutre
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| Des «djiguaines"par dizaine chaque semaine t’en shoot
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| T’as goûté à tous les parfums
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| Mais comme t’es à la recherche du parfait
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| Toutes ces histoires n’ont pas de fin
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| Pour l’instant ça l’fait
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| Mais un soir tu tombes sur la perle
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| Tu deviens un moins que rien chien!
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| Non t’es plus le Roi Merlin
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| Mais un crevard de première
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| Un creveur de Gevière fini cynique qui nique
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| Puis pris de panique qui nie
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| Qui dit partout qu’il n’est pas love d’elle
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| Mais chaque soir c’est cocktail
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| Rail coke tequila au Novotel
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| Un soir elle se sauve tel un fauve
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| Et tous les potes savent que l’ex meuf-creveur
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| Est devenu qu’un pauvre naze
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| Refrain
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| Melopheelo
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| Appelle-moi le frimeur-rimeur
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| Le teint-de-chocolaté-lover
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| L’homme qui parle sur le dos des femmes
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| Juste pour toucher leurs coeurs
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| Tu veux de la tendresse, ainsi soit-il
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| J’effleure ton épiderme
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| Ce sont tous tes sens qui vacillent
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| Et tu aimes ça, mon regard sur toi
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| Mes mains posées sur ton corps que tu ne contrôles pas
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| Et je ne fais pas de faux-bonds,
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| J’observe ton état
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| Et si tu m’ouvre les bras,
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| Je m’y repose et tout va
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| J’veux faire des choses grandes,
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| Que tu ne supposes pas
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| Donner l’amour, tu sais c’est important pour moi
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| Pas comme ce type qui te manque
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| Sans arrêt de respect disant: «j'suis fou de toi bébé»
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| Est-ce que tu crois que c’est vrai?
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| Tina, Carolina, Evelina,
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| Que seraient les hommes, sans la présence féminina
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| Tu penses qu’il suffit d’avoir un nom pour les tomber
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| Ou penses qu’il suffit d’avoir le physique pour assurer
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| T’es pas Casanova, t’as pas besoin d’un harem
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| Pour justifier ta virilité mon gars
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| Continue de parcourir ta ville
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| Et un beau jour tu trouveras la parfaite idylle |