| Elle ressemble à un portrait de Norman Rockwell
|
| Derrière les traits usés on devine qu’elle était belle
|
| Y’a encore dans ses yeux comme une p’tite étincelle
|
| Signe de vie et d’amour, un don tombé du ciel, juste là, pour elle
|
| C’est une vieille dame toute seule qui serre son sac tout contre elle
|
| Il contient toute sa vie, ne voyage qu’avec elle
|
| Il renferme des trésors, qui font figures de cire
|
| Des instants sublimés qui l’aident encore à vivre dans ses souvenirs
|
| Elle regarde le monde actuel avec sa myopie, jamais cruelle
|
| Comme dans un portrait d’Norman Rockwell, Norman Rockwell
|
| Elle n’attend rien de la vie, elle lui a tout donné puis repris
|
| Elle préfère l’univers d’Norman Rockwell, Norman Rockwell
|
| C’est une vieille dame toute seule qui ne parle qu'à elle-même
|
| Qu’achète toujours deux places dans les trains qui l’emmènent
|
| Une pour son compagnon qu’a quitté cette terre
|
| Un fantôme adorable sortant d’une aquarelle d’Norman Rockwell
|
| C’est une vieille dame toute seule qui serre son sac tout contre elle
|
| Inoffensive, peu pressée que le bon Dieu l’emmène
|
| Y’a encore dans ses yeux comme une p’tite étincelle
|
| Elle ressemble à un portrait de Norman Rockwell, Norman Rockwell
|
| Elle regarde le monde actuel avec sa myopie, jamais cruelle
|
| Comme dans un portrait d’Norman Rockwell, Norman Rockwell
|
| Elle n’attend rien de la vie, elle lui a tout donné puis repris
|
| Elle préfère l’univers d’Norman Rockwell, Norman Rockwell. |