Pour les jours où je serai triste
|
Pour les jours où je n’aurai plus envie
|
Ces jours où je devrai faire entrer la lumière
|
Par des trous tout petits, tout petits
|
Pour les jours où j’aurai mal
|
Pour les jours où mon cœur se sentira seul
|
Même au milieu d’une foule de visages connus
|
Ces jours où j’enfourai mes larmes sous les draps
|
Dans les plus grand secrets
|
Pour ces jours là je fais appel a la guerrière en moi
|
Donne donne donne moi de la force
|
Toi dont les armes sont l’amour, la lumière et la joie
|
Je te fais de la place en ce jour de détresse
|
Pour que tu sabres le noir de ta lame de fer
|
Donne donne moi la force de retirer de ma tête
|
Les pensées qui oppressent, les histoires qui me peinent, les gens qui m’ont
|
blessée
|
Et les peaux que je laisse pour me délestér
|
Me renouveler sans cesse
|
Sauve moi, sauve moi de moi-même
|
Sauve moi de la peine
|
Que je porte en ce jour
|
Pour les jours où je serai vide
|
Dénuée, de projets, de desirs
|
Pour les jours où l’immense, immense solitude sera là dans mon corps et dans
|
mon cœur
|
Pour les jours je fais la vœu de toujours me souvenir que j’ai connu des froids
|
Des longues années arrides mais que j’en suis sortie, oui j’en suis sortie
|
Le buste droit et l'œil de ceux qui ont déjà vu pire
|
Tombée beaucoup plus bas
|
Bien plus loin que la vide mais que j’en suis sortie, oui j’en suis sortie
|
Pour ces jours là je fais appel guerrière en moi
|
Donne donne donne moi de la force
|
Toi dont les armes sont l’amour, la lumière et la joie
|
Je te fais de la place en ce jour de détresse
|
Pour que tu sabres le noir de ta lame de fer
|
Donne donne moi la force de retirer de ma tête
|
Les pensées qui oppressent
|
Les histoires qui me peinent
|
Les gens qui m’ont blessée
|
Et les peaux que je laisse pour me délestér
|
Me renouveler sans cesse
|
Sauve moi, sauve moi de moi-même
|
Sauve moi de la peine pour conjurer ce jour
|
Pour les jours où je serai vide |