Song information On this page you can find the lyrics of the song La rupture, artist - Al'Tarba. Album song Rap, Ultraviolins & Beatmaking, in the genre Рэп и хип-хоп
Date of issue: 22.12.2013
Record label: Crazy Mother Fuckers
Song language: French
La rupture |
— Heureux? Tu penses que les gens sont heureux Hardenberg? Eh, ouvre les yeux, |
sors de ta voiture de fonction, et promène toi dans la rue. T’as vu comme les |
gens ont l’air heureux? On dirait des bêtes traquées ! Faut les voir, le soir, |
avachis dans leur fauteuil, blêmes et apathiques devant leur télé, |
en train d'écouter un zombie qui leur parle, d’un bonheur qu’ils ne |
connaissent plus depuis longtemps. Balade toi en ville, et tu verras toute |
cette merde, et cette masse de gens informes, parqués dans les magasins et |
programmés comme des robots pour se bousculer sur les escalators. |
Ils s’ignorent tous. Et chacun pense qu’il est à un centimètre du bonheur. |
Bonheur, qui restera finalement inaccessible, parce que vous leur avez volé. |
C’est ça, la réalité Hardenberg, et tu le sais très bien. J’ai une nouvelle |
pour toi patron: la machine est en surchauffe. Nous on est les précurseurs, |
mais votre temps touche à sa fin. Votre technologie vous a donné votre petit |
confort, mais les autres ravalent leur rage. Tous ces gosses là-bas, |
ils ont la rage, ils crèvent dans leur bidonville et se gavent de films |
d’action américains. Et ça, c’est loin de chez nous. Mais ici, les maladies |
mentales sont en hausse perpétuelle, toujours plus de serial-killers, |
de suicidaires, de violence gratuite. C’est pas avec du shopping ou des |
consoles de jeu que vous pourrez les endormir. Et les antidépresseurs finiront |
par ne plus agir. Les gens en ont plus que marre de votre système de merde |
— Je dois admettre qu’il y a sûrement, sûrement des choses justes dans tout ce |
que tu dis… |
J’commence déjà à voir les traîtres, ils vont m’tirer dans l’dos |
Ils ont des veste réversibles, ils vont virer dans l’faux |
Préviens tes potes, les ne trompent pas |
Si tu cherches le cash, on t’surveille de près, alors ne tombe pas |
Déjà gamin, on m’disait «t'es une merde ambulante» |
Ta place dans la société, c’est à l’arrière de l’ambulance |
J’suis venu reprendre ce qui m'était dû |
À la base on est cool, on est droits, mais on est têtus, on à la tête dure |
On s’est tous égarés, au milieu d’tous ces tarés |
Maintenant faut s’préparer, en tout cas on est parés |
C’est la misère comme en Bosnie, comme à |
Tu veux faire une embrouille? on t'écrase dans l’mur avec un gros smi' |
Nos rêves sont trop courts, après dix ans d’glandage et d’brigandage |
Même les clochards rêvent de boire du dix ans d'âge |
Alors, dis pas qu’mon rap fais du, les stylos contre les missiles |
Les kholotos contre l’Hémicycle |
Les kalashs contre les disciples, du diable |
Maintenant quand j’kick, tu chiales |
Ma rime pèse, comme si j’avais braqué l’fric du |
En bas d’chez toi, tous prêts à t’mettre une cale |
Tu veux du, on t’met un kilo d’sucre |
Avec une plaquette pile au dessus |
J’ai des potes qu’ont pété la chic, d’autres qu’ont pété la seringue et |
l'élastique |
D’autres sont morts, les jeunes sous stick manient les guns et rêvent de pété |
l’instit' |
C’est la rupture, tout l’monde veut sauter la luxure |
Et en profiter pour exploser l’voisin du dessus |
T’as pas compris qu'ça sentait l’combat final |
Oublie la coke que t’inhales |
Car ton attitude elle est chinave |
Que des shinobi opèrent au mic', de manière inopinée |
Le stylo-bille-opinel, le sang coule du robinet |
Y a plus moyen qu’on reste calmes ici |
Notre condition nous a fait vieillir comme la calvitie |
Rimes en bloc, cousin mets tes muni' dans l’glock |
Mets tes outils dans l’sac, pour les démunis dans l’block |
Comme si t'étais punis, on t’bloque |
Au coin d’la rue, c’est soit tu marche avec les résistants, soit tu finis dans |
l’coffre |
Toujours unis dans l’clan, loin d'être bidon l’plan |
Si t’es un collabo, dégage ou dans le bide on t’plante |
C’est la violence improvisée à coups d’Python |
La vengeance sur les diplomates, les shmits, les sacs Vuitton, lâche les biftons |
Et Sarko-mence, c’est la Georges Bush-rie |
Ils veulent pété du biko, l’avenir j’le vois rouge vif |
Le diable nous frappe, les esprits saturent |
Un jour tu t’lèves, t’es motivé, et tu comprends Richard Durn |
Vous avez d’la chance qu’avec le rap y a pas moyen qu’j’amasse |
Le meilleur investissement c’est la kalash, et les famas |
Tu m’connais pas, en vérité, tu m’connais trop peu |
Dans mon crew, on est des gars cool mais les apparences sont trompeuses |
J’ai d’quoi perdre, si j’te dévoile ma vie |
C’est trop hardcore, c’est la réalité des gars d’ma ville |
On marche soudés, y a pas d’poukav |
Tu fais l’tueur, en vérité t’es tout calme |
Chez nous on fait l’inverse, c’est ça la vraie nature du bouga |
Chez nous on porte pas plainte, même sur un lit d’hôpital |
Aucune complaisance pour les mythos qui parlent |
Faire ma place dans le rap français, j’en ai plus rien à battre |
J’la ferai à coups d’sabats, ou on pète tes reins à la batte |
Appelle tes cousins, la bac |
Dans l’secteur on a tous un appart' |
On est perchés et fait mouche avec un seul |
C’est ça la mentale, regarde ton équipe est lamentable |
Un tour au poste, et tu ressors avec la tarma bancal |
Arrête tes récits d’mythomane, même pas j’flippe deux secondes |
T’as sûrement du mettre d’la came dans tes spliffs de scon |
J’ai la mentalité des ruelles d’Alger |
Les kholotos, qui jouent pas au loto, qui ont pas l’temps d’se cacher |
Dans ma vie, j’ai mis des patates, comme j’en ai pris |
J’ai les os pétés, représente jusqu’aux coups d’schlass dans les tripes |
C’est déjà la guerre, t’en a la |
Ou travaille ta résistance sur le terrain |
Séquelles t’apportent demain, qui sautent au verre hein |
Rimes en bloc, cousin mets tes muni' dans l’glock |
Mets tes outils dans l’sac, pour les démunis dans l’block |
Comme si t'étais punis, on t’bloque |
Au coin d’la rue, c’est soit tu marche avec les résistants, soit tu finis dans |
l’coffre |
Toujours unis dans l’clan, loin d'être bidon l’plan |
Si t’es un collabo, dégage ou dans le bide on t’plante |
C’est la violence improvisée à coups d’Python |
La vengeance sur les diplomates, les shmits, les sacs Vuitton, lâche les biftons |
C’est plus pour un raclo d’cité |
L’uniforme pour ennemi, n’oublie pas qui t’as intoxiqué |
Mec j’en ai marre de tout |
Ecoute mon rap de fou |
Autour de moi, j’ai plus de mains courantes qu’un stade de foot |
Pour les shmits, j’suis qu’un individu de type N. A |
Nique la milice du diable et les élites de type hainards |
Nous on mange pas la carotte |
J’ai pas fait parti de ceux qui galopent |
Depuis quelques temps même les circoncis ont retrouvé leur calotte |
La France c’est un beau pays, seulement quand t’obéis |
Ils veulent virer d’ici, toute personne monothéiste |
Insoumise au pouvoir, le Tout-Puissant m’a permis d’tout voir |
On est dirigés par les suppo' d’Satan, alors tout foire |
C’est tendu, avant qu’ils nous bloquent tout accès |
On s’organise, c’est difficile, ils nous ont tout taxer |
La rue c’est physique, en 2005 c’est trop technique |
On vit dans des ghettos, les shmits |
Font un nettoyage ethnique |
Chelou c’qui sort d’ma bouche, mon cerveau et mes dix doigts |
J’ai mon auditoire, mais c’est pas demain la victoire |
J’suis en rupture, et j’lutte dur, dans ce monde de luxure |
Souvent des accusés, la |
Rimes en bloc, cousin mets tes muni' dans l’glock |
Mets tes outils dans l’sac, pour les démunis dans l’block |
Comme si t'étais punis, on t’bloque |
Au coin d’la rue, c’est soit tu marche avec les résistants, soit tu finis dans |
l’coffre |
Toujours unis dans l’clan, loin d'être bidon l’plan |
Si t’es un collabo, dégage ou dans le bide on t’plante |
C’est la violence improvisée à coups d’Python |
La vengeance sur les diplomates, les shmits, les sacs Vuitton, lâche les biftons |
Mode, cette fois-ci on moleste qui? |
Nan y a plus moyen qu’on m’esquive |
J’viens mettre des tartes, comme ça on reste quitte |
, que du rap comestible |
C’est la rupture, tu connais c’titre |
Ouais c’est loin d'être un paumé c’type |
Mysa c’est l’rappeur qu’on estime |
Oublie tes potes, ils connaissent qui? |
— Je dois admettre qu’il y a sûrement, sûrement des choses justes dans tout ce |
que tu dis, mais, je ne suis pas la bonne cible. J’ai peut-être suivi le |
système, mais je n’en ai pas inventé les règles |
— C'est pas celui qui invente le pistolet qui compte, mais celui qui appuie sur |
la détente |