T’es comme une bougie qu’on a oublié d'éteindre dans une chambre vide
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Un trou dans mon histoire, un flou dans ma mémoire
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T’es comme une bougie qu’on a oublié d'éteindre dans une chambre vide
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Je viens d’un peu partout, c’est chez vous que je suis tombé
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T’es comme une bougie qu’on a oublié d'éteindre dans une chambre vide
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Demain recule encore (…) c’est l’inconnu
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T’es comme une bougie qu’on a oublié d'éteindre dans une chambre vide
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Alors que tu pensais que tout était figé
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Qu’avec la montre aussi, on pouvait tricher
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Que seul les idiots coulent et touchent le fond
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La vie t’a infligé de bien tristes leçons
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La fortune comme l’eau, entre les doigts elle glisse
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Elle revient, elle brille, elle s'éteint, elle file
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Mes souvenirs au fond des yeux posés
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Jusqu'à la fin on ne pourra m’les voler
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Un matin de juillet d’un coup le ciel s’est assombri
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Les collines alentours dévorées par l’incendie
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Les pompiers m’ont dit «sors, la maison est menacée»
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Je n’ai rien pris à part les photos dans mon sac entassées
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Ton sourire sur le parvis à la mairie
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Sur la plage aux Lecques avec notre petit Yakari
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Ma lune habillée en princesse du Pendjab
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Et l’blond que j’ai filmé excité en tenue d’ninja
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C’est mon trésor gardé dans le plus sûr des coffres
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Il s’ouvre quand j’me perds dans mes yeux qui décollent
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J’y mets des images depuis mes premiers jours d'école
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Et les flèches intactes ou brisées que Cupidon décoche
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Si tu emportes la voiture, le toit et les bijoux
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Ce sera dur mais je me dirais que c’est le sort qui joue
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Que tu viens pour délester, l’inné de l’acquis
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Pour qu’une fois encore je médite la vanité de la vie
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Que mes yeux fassent la part entre utile et futile
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Pris dans le tourbillon, parfois la diff' est subtile
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Quand on a la chance et qu’un grand soupir
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C’est comme garder la grenade pour balancer la goupille
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Trop d’honneur pour s’abaisser à faire les poches
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Voyou fini par rimer avec pelle et pioche
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Belle et moche: mon histoire oscille entre les deux
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Un jour il a fallu que j’me décide entre mes jeux
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Alors que tu pensais que tout était figé
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Qu’avec la montre aussi, on pouvait tricher
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Que seul les idiots coulent et touchent le fond
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La vie t’a infligé de bien tristes leçons
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La fortune comme l’eau, entre les doigts elle glisse
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Elle revient, elle brille, elle s'éteint, elle file
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Mes souvenirs au fond des yeux posés
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Jusqu'à la fin on ne pourra m’les voler
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Je suis le fils de l’homme qui nous a tant aimé
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Perdu devant l’avenir, mutilé par mes heures perdues
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Quand la colère et les noires pensées me percutent
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Y’a que mon XXX qui sépare ton corps des perfus
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Dans le creuset beaucoup jalousent la réussite
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Pour dire le mal sur l’autre là ils se réunissent
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Nombre demeurent où les armes à feu nous pressurisent
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Rares sont les jours où les condés les élucident
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Mon métier m’a fait croiser des chiens et des lions
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Comme partout j’y ai vu des gars bien et des cons
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Ceux qui piétinent tout pour les biens et les ronds
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Dans la rue, ces tordus donneraient les adresses et les noms
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Tu peux me prendre mon larfeuille avec un glock petit
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Armer ton courage et faire ce que la coke te dit
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Mettre sur pieds la pire équipe qui puisse te suivre
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Mec tu n’saurais braquer mon échoppe de souvenirs: le rap
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J’en suis une allégorie, des placards trop p’tits
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Moi j’plane hors catégorie
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Pendant qu’ignorance et oppression font terrorisme
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J’dors prés de la paix, là où mènent mes hiéroglyphes
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Produit d’une époque où rien autour n'était carré
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Où ça faisait «po po po po» dans les soirées
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Les anciens pensaient qu’on était mal barrés
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Tous évoquent le métro et sa bande de sacrés enfoirés
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Alors que tu pensais que tout était figé
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Qu’avec la montre aussi, on pouvait tricher
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Que seul les idiots coulent et touchent le fond
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La vie t’a infligé de bien tristes leçons
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La fortune comme l’eau, entre les doigts elle glisse
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Elle revient, elle brille, elle s'éteint, elle file
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Mes souvenirs au fond des yeux posés
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Jusqu'à la fin on ne pourra m’les voler
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T’es comme une bougie qu’on a oublié d'éteindre dans une chambre vide
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Juste une tranche de vie |