C’est fait à l’instinct, sur l’instant
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son
|
Tout à l’instinct
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son
|
Voilà la symphonie des blocs, l’hymne de guerre
|
L’hymne nationale des quartiers de France venus te plaire
|
V’là l’une des dernières colonies
|
Avis aux colonels c’est Vince le Colon
|
La Psy4a à bord du sanctuaire
|
Le chant du ghetto mon pote
|
La cicatrice de tant de galères, la jambe de bois qui nous lie qu’on soit
|
riches ou pauvres
|
Mon pote, ce que j’te livre c’est rien d’autre
|
Qu’une maladie de joie et de haine, dont j’n’ai pas d’antidote
|
Tout à l’instinct, Plan d’Aou mon quartier libre
|
Pour nos talentueux talents gâchés
|
Qui descendent en chute libre
|
Aux mecs des blocs comme moi
|
Teneurs de murs dès l’instant
|
(dès l’instant) où le bloc opératoire a mal greffé nos destins
|
J’viens crocheter les serrures, seulement des bunkers
|
Avec la clef de sol de Mozart
|
Peace aux héritiers comme moi
|
Comme toi j’rêve de mettre fin au cauchemar
|
Mais on se nourrit de trop de drogues douces
|
Avant le réel départ
|
C’est fait à l’instinct, sur l’instant
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son
|
Tout à l’instinct
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son
|
Les mots ont du poids, surtout quand on les maitrise pas
|
J’suis jeune et mon métier c’est d’dire ce qui va pas
|
Est-ce un métier ou une passion?
|
Ou une obligation de crier, pour pas nous oublier?
|
On fait partie de ceux qu’il faut sauver
|
Notre mental s'écroule, le diable frappe à coups de tractopelle
|
Y a la santé des mômes en bas des ruines
|
Mais la brigade canine intervient que pour renifler l’héroïne
|
Entend l’espoir dans l’appel, l'économie souterraine
|
Fait vivre des familles entières, dans le stress
|
Même ta mère peut être confrontée
|
Ton père le torse au sol six heures du mat' le GIPN a frappé
|
On a du mal ici, les mal-aimés
|
Ils nous mettent mal à l’aise
|
Nous jugent malhonnêtes comme Lacoste René
|
Ça charbonne plus tôt, besoin de fric plus tôt
|
On fait des enfants plus tôt donc on devient soucieux plus tôt
|
Mis en quarantaine comme dit Tonino
|
Ils nous ont mis là, dans le fuego, dans le muermo
|
C’est qui qui chante? |
c’est la zone franche
|
La pitié fait pas manger t’attends pas à nous voir faire la manche
|
Chico
|
C’est fait à l’instinct, sur l’instant
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son
|
Tout à l’instinct
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son
|
J’viens donner de la force à ceux qu’en manquent, à ceux qui manquent
|
À ceux qui savent que toutes les richesses ne se trouvent pas dans des banques
|
À ceux qui plantent un peu d’espoir dans ce champ de coton
|
À ceux qui savent qu’on peut faire de l’or avec du béton
|
À ceux qui s’arment à travers des bouquins
|
À celles qui ont les ailes prises dans les filets du machisme africain
|
À ceux qui se font d’la bile
|
À ceux qui savent que si le bloc est un cercueil j’suis le Black Mamba de Kill
|
Bill
|
Que Dieu m’accorde Sa miséricorde
|
Que j’donne de l’amour à ma horde
|
Avant qu’elle la trouve à travers un gode
|
Au moins pour ceux qui quand j’souris m’entendent pleurer
|
Pour ceux qui passent leur temps à éloigner cette lame de mon poignet
|
C’est pour eux que j’veux tout niquer |
Qui sait combien de graines Dieu a laissé dans mon sablier?
|
Pour mes favelas (prêt à boulèguer)
|
Mino, la Swija (prêts… prêts… prêts à boulèguer)
|
C’est fait à l’instinct, sur l’instant
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son
|
Tout à l’instinct
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son
|
C’est fait à l’instinct, sur l’instant
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son
|
Tout à l’instinct
|
Sans calculer le destin
|
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère !)
|
Envoie le festin (Pah !)
|
Ça c’est notre son (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Pour nos garçons (Pah !)
|
Ça c’est notre son |