Une seule et bonne raison
|
Recracher toutes nos oraisons
|
Océan de béton pour ligne d’horizon
|
On perd la raison
|
Nos esprits pour cellule
|
Avale ta pilule mon vieux
|
Faut s’faire une raison
|
Un seul son qui sort de mes boomers
|
Une seule personne sur mon dos: Edgar Hoover
|
Une seule usine écriture taylorisme
|
Une seule étiquette sur le front terrorisme
|
Une seule combinaison ouvre la mallette
|
Qui renferme une seule partie de mon mal-être
|
Une seule discipline évacue le spleen
|
Ca s'épelle R.A.Pénicilline
|
Plume de condor métallique
|
Ghetto méthanique
|
Mes couplets sont droits comme un I pas italique
|
Un seul battement, un seul palpitant
|
Une bonne centaine de bouches et leurs balbutiements
|
Une seule équipe pour une thérapie de groupe
|
Un seul lookick si t’as piraté mon crew
|
Un seul gang, une seule langue, une seule et même bande
|
Un seul point de départ, fraternel big-bang
|
Un seul père, une seule mère, une seule soeur, un seul frère
|
Une seule communauté sur une variété de terres
|
Une seule guerre, instinct grégaire
|
Rappeur jamais vulgaire
|
Même placé sous les hélicoptères
|
Un seul beat, un seul satellite m’envoie sur orbite
|
Une seule religion qui retrace mes limites
|
Un seul beatmaker, MPC, pacemaker
|
Un seul producteur mister Spike Miller
|
Un seul livre renferme les secrets de ce monde
|
Qu’une seule communauté sous un tapis de bombes
|
Lève les yeux vers le ciel juste une fois
|
Observe les furtifs et témoigne de ta foi
|
Un seul maître à qui les corps se soumettent
|
Eve et Adam ne sont pas nés dans une éprouvette
|
Une seule mort, une seule résurrection
|
Pour faire pencher la balance j’ai besoin d’une seule action
|
Une seule femme, un peuple polygame
|
Je suis un poil de barbe dans leur soupe d’amalgames
|
Une seule catégorie qui se fait gifler
|
Donnera plus tard une Marseillaise sous les sifflets
|
Un millier de quartiers dans les flammes
|
Pour une bouche assermentée qui volontairement nous condamne
|
Une seule parole déplacée de Benoît XVI
|
Peut nous téléporter dans les années 1096
|
Stopper les roquettes, le sang sur les moquettes
|
Ma requête, une seule bastos sur Davy Crockett
|
Mes pockets vides mais le cœur rempli de maquettes
|
Enquête sur mon compte mon disque se markette
|
Une seule déception qui réveillera mes démons
|
Aucune solution pour ce monde, non
|
Un seul œil qui s’avère être le mauvais
|
Une seule pilosité n’est pas celle de José Bové
|
Din Records, un seul mot d’ordre
|
Déborder le vase par les sujets qu’on aborde
|
Et pour pouvoir enfoncer les portes closes
|
J’ai besoin que d’un micro comme Nasir Jones
|
Din Records, un seul mot d’ordre
|
Déborder le vase par les sujets qu’on aborde
|
Et pour pouvoir enfoncer les portes closes
|
J’ai besoin que d’un micro comme Nasir Jones
|
Un seul père, une seule mère, une seule soeur, un seul frère
|
Une seule communauté sur une variété de terres
|
Une seule guerre, instinct grégaire
|
Rappeur jamais vulgaire
|
Même placé sous les hélicoptères
|
Un seul beat, un seul satellite m’envoie sur orbite
|
Une seule religion qui retrace mes limites
|
Un seul beatmaker, MPC, pacemaker
|
Un seul producteur mister Spike Miller
|
Eh t’es mort, petit beat maker
|
Calibrer le beat, cannibale est Spike Miller
|
One beat évacue le mal qui m’habite
|
Médine c’est toute une armée sur un seul titre |