Song information On this page you can find the lyrics of the song Classe moyenne, artist - Les Cowboys Fringants.
Date of issue: 13.11.2011
Song language: French
Classe moyenne |
(Classe moyenne, j’ai pas une cenne\nCh’toujours short à'fin d’la s’maine\nMoi je couraille les aubaines\nPis j’ai rien dans mon bas d’laine\nMais ça l’air qu’y a rien d’trop cher\nPour la classe ouvrière\nTape ma galette\nEcrase ma boulette\nPige dans mon assiette\nTape ma galette\nEcrase ma boulette\nJ’m’en vas manger les miettes…)\nTadiledam…\nCh’pas l’plus cave, ch’pas l’plus brillant\nJ’ai passé mon cégep su’a fesse\nJ’bois ma p’tite frette de temps en temps\nCa m’aide à faire passer mon stress\nJ’ai beau me promener les poches vides\nPourtant j’me sens pas plus léger\nMais au moins j’ai la bière lucide\nCa fait que checke-moi ben aller!\nVoulez-vous ben m’dire sacrament\nOù c’est qui s’en va mon argent?\nJe suis un bon contribuable\nJe donne la moitié de ma paye\nD’mande-toi pas pourquoi ch’pas capab'\nDe gagner mes piasses au soleil\nMoi j’porte mon pays à bout d’bras\nTout ça pour des mauvais services\nPis c’est chez nous qu’y pelletent le tas\nQuand y a pu d’argent dans' canisse\nChu pris à la gorge, pas d’oxygène\nJe suis dans la classe moyenne!\nWo-o-Wo-ooooo!!!\nJ’ai pas un maudit rond\nChu en prison à la maison\nMaison payée trop cher\nA cause d’la bulle immobilière\nY' me l’avait pas dit\nMon conseiller hypothécaire\nQue maintenant ma vie\nSerait une crise humanitaire\nTadileidam…\nCa l’air que les grosses compagnies\nOnt droit aux exemptions d’impôts\nJ’pensais qu’c’t’ait rien qu’dins autres pays\nQu’y avait des paradis fiscaux\nMais ces mesures-là créent de l’emploi\nPis c’est bon pour l'économie\nL’gouvernement fait ça pour moi\nPis ch’pas capable d’y dire merci\nCa doit etre parc’que chu trop flanc mou\nPis qu’chu dans' marge jusqu’au cou!\nPendant c’temps-là les statistiques\nM’annoncent que je m’appauvris\nQue mon endettement est chronique\nEt que je vis sur du crédit\nQuand c’est rendu une vraie montagne\nDe me rendre à la fin du mois\nViens surtout pas m’parler d'épargne\nC’est comme d’la science-fiction pour moi\nChu pris à la gorge, pas d’oxygène\nJe suis dans la classe moyenne!\nWo-o-Wo-ooooo!!!\nA la rescousse\nMa cinquante pouces\nJ’l’achète maintenant\nJ’paye dans un an\nMon anxiété\nEst en HD\nParc’qu’mes hobbys\nSont à crédit\nMais pour tout' suite\nJ’me dis qu’chu bien\nJ’déclarerai faillite\nL’an prochain\nPis quand l’huissier cognera\nPis quand l’banquier m’dira:\nC’est refusé!\nJe chanterai mon blues\nLes pieds dans' bouse…\nCh’pas l’plus cave, ch’pas l’plus brillant\nJ’ai passé mon cégep su’a fesse\nJ’bois ma p’tite frette de temps en temps\nCa m’aide à faire passer mon stress\nCa déplore le cynisme ambiant\nA l'égard des politiciens\nMais ça parle un peu moins souvent\nDe leur mépris du citoyen\nLa politique est dans l’brouillard\nLes réponses ont peur des questions\nLes squelettes dansent dans les placards\nLa corruption sous l’paillasson!\n(L'illusion du changement)\nQuand ç't'un pourri qui débarrasse\nC’est d’autres pourris qui prennent sa place\nC’est comme quatre trente sous pour une piass'\nQuand ç't'un pourri qui débarrasse\nC’est d’autres pourris qui prennent sa place\nFaut pas s’faire d’attente, je suppose\nNot' bonheur se trouve dins p’tites choses |